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Le Blog d’Autour du 1er mai

Le journal des Rencontres cinéma & société › Echos des Rencontres

Des projections, des festivals, des ouvrages, qui font écho aux thèmes des Rencontres...

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lundi 24 juin 2024

Conférence : le cyclisme à Tulle, une histoire économique, sportive et de démocratisation des déplacements

Comme suite à nos Rencontres cinéma et société 2022 et 2023, et en lien avec l'exposition "Une Histoire du Sport" proposée par les Archives municipales de Tulle, nous relayons l'invitation à la conférence proposée autour de l'histoire du cyclisme à Tulle.

Cet été, toute la France va vivre au rythme des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024.
Dans ce contexte et en dans le cadre de l’exposition réalisée par les Archives municipales « Une Histoire du sport à Tulle », présentée au Centre Culturel et Sportif de Tulle du 22 juin au 31 octobre, Pierre Courteix propose une conférence sur l’histoire du cyclisme à Tulle. C’est l’occasion d’évoquer le début du cyclisme à Tulle, moyen démocratique de se déplacer, les entreprises fabricantes de cycles, les magasins de vente, les clubs sportifs et les courses.
La petite reine a eu ses heures de gloire dans la préfecture corrézienne. Elle a été associée également à toute une époque « accordéon et vélo».

Rendez-vous vendredi 28 juin à 15h00
À l'auditorium de la médiathèque Éric Rohmer, Tulle
Invitation ici

mercredi 17 septembre 2014

Cycle autour de la guerre de 14-18 à la médiathèque Éric Rohmer (1er octobre-29 novembre)

La Médiathèque intercommunale Éric Rohmer, à Tulle, vous propose un cycle de rendez-vous pour commémorer le centenaire de la 1ère guerre mondiale. Au programme, des projections, une exposition, et un roman musical. Rendez-vous à partir du 1er octobre.

Au programme :

  • Exposition - 1er octobre/29 novembre : Saint-Paul, un petit village dans la grande guerre. L’histoire du soldat Jean-François Soleilhavoup

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À partir de la très belle et très riche exposition, Saint-Paul se souvient de ses poilus, qu’avait élaborée l’association saint-pauloise La pierre-fontaine en 2009, la médiathèque propose une double découverte : le parcours des 33 hommes dont le nom est inscrit au monument aux morts de ce petit village et l’histoire tragique et poignante de l’un de ses enfants, Jean-François Soleilhavoup, qui fut mobilisé 1500 jours, parcourut 15000 km en Europe, combattit à Verdun et au Mont Cornillet, fut blessé à deux reprises, reçut la Médaille militaire pour bravoure, survécut à cette boucherie et devint profondément pacifiste. En 1937, il rédigea ses Mémoires de guerre, témoignage précis et bouleversant dont le comédien Philippe Ponty lira des extraits lors du vernissage, en présence de membres de la famille de cet homme anéanti par la guerre (vernissage : samedi 4 octobre à 16h00).

  • Roman musical - samedi 18 octobre à 15h30 : 'Place Monge ou le destin d’une famille brisée par la grande guerre

Place Monge est un spectacle tiré du roman éponyme de Jean-Yves Laurichesse; il a été conçu par Ana Laurichesse, pianiste. Ce «roman musical» met en scène deux personnages : lui tué au front en 1918 ; elle morte de tuberculose en 1924. À partir d’archives familiales (lettres, photographies, documents officiels) l’auteur et les interprètes redonnent vie à ces êtres brisés et renoue le fil de l’Histoire.

  • Projection - mercredi 29 novembre à 15h30

In democracy we trust, de Jean-Pierre Garrabos

Histoire et portrait du Committee on Public Information, premier organe de propagande médiatique mis en place aux Etats-Unis en 1917 pour promouvoir la guerre… Des techniques de manipulation de masse qui sont encore aujourd’hui utilisées par tous les gouvernements du monde…

Le Soldat inconnu vivant, de Joël Calmettes

L’histoire extraordinaire et pathétique d’Anthelme Mangin, soldat amnésique qui fut l’incarnation vivante du soldat inconnu de la Première Guerre mondiale.

  • Projection - samedi 8 novembre à 15h30

Johnny s’en va-t-en guerre, de Dalton Trumbo

Johnny got his gun (titre original) tiré du roman que le réalisateur avait écrit en 1939, raconte l’histoire de Joe Bonhamun, jeune Américain plein d'enthousiasme qui s'engage dans la Première Guerre mondiale. Au cours d'une mission, il est gravement blessé par un obus et perd la parole, la vue, l'ouïe et l'odorat. On lui ampute ensuite les quatre membres. Allongé sur son lit d'hôpital, il se remémore son passé et essaie de deviner le monde qui l'entoure à l'aide de la seule possibilité qui lui reste : la sensibilité de sa peau. Une infirmière particulièrement dévouée l'aide à retrouver un lien avec le monde extérieur.

  • Projections - vendredi 14 novembre à 18h30
    • La Tranchée, film d’animation de Claude Cloutier
    • La Bibliothécaire, Docu-fiction de Sandrine Ergasse
    • Journal d’un médecin dans les tranchées, Documentaire de Joëlle Neuvic

Rendez-vous à partir du 1er octobre
À la médiathèque Éric Rohmer, Tulle
Téléchargez ici le programme complet des animations de la médiathèque de septembre à novembre 2014.

jeudi 4 septembre 2014

Sortie en salles du film de Denis Gheerbrant "On a grèvé "

Lors de la Décade cinéma et société 2013, Denis Gheerbrant nous avait fait le plaisir de nous proposer une projection de la version non définitive de son film On a grévé. Cette fois-ci, ça y est, le film est terminé et sort en salles mercredi 10 septembre ! À ne pas rater !

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Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata… elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe. Pour la première fois, elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées. Et elles tiendront jusqu’au bout, avec force musique et danse.

Le film sera notamment projeté le 9 septembre en avant-première au cinéma la Clef, en présence du réalisateur (informations ici)
Puis à partir du 10 septembre à l'Espace Saint-Michel

Quelques projections-débats autour du film :

  • 10 septembre - 20:30, Espace Saint-Michel : première en présence de Denis Gheerbrant, les femmes de chambre, Claude Lévy de la CGT des hôtels de prestige et économiques, Etienne Deschamps de la CNT-Nettoyage et Philippe Hagué
  • 11 septembre - 20:30, Espace Saint-Michel : soirée POLITIS, en présence de Christophe Kantcheff, Denis Gheerbrant
  • 15 septembre, cinéma La Clef : Soirée avec Étienne Deschamps et Denis Gheerbrant
  • 16 septembre - 20:30, Espace Saint-Michel : soirée-débat avec Karl Ghasi (CGT Commerce Paris) et Claude Lévy (hôtels de prestige et économiques) sur le thème des nouveaux prolétaires

lundi 28 juillet 2014

Quelle connerie la guerre ! Cycle de projections au Forum des images (16 septembre - 2 novembre 2014)

Le Forum des Images, à Paris, proposera à la rentrée un cycle thématique autour des films pacifistes intitulé "Quelle connerie, la guerre", que nous relayons aujourd'hui auprès de vous, car il fait notamment écho à la Décade 2014…

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En ces temps de commémorations, c’est en interrogeant le pacifisme que le Forum des images décide d’aborder le sujet de la guerre et choisit d’intervenir sur la première partie du 20e siècle, marquée par une impressionnante continuité de conflits. Comment empêcher leur éclatement ? De quel droit refuser la guerre à la façon des objecteurs ? Comment construire et porter au sein de l’opinion publique un discours pacifiste, alors que les guerres endeuillent un monde qui n’a cessé, depuis 1914, de se surarmer ? Telles sont les questions posées par ce programme.

La « boucherie » de la Première Guerre mondiale fait naître de tous côtés, et durablement, un sentiment qui prend des formes multiples tout au long du siècle : la haine de la guerre. Pacifisme, antimilitarisme, objection de conscience, non-violence : de tout cela le cinéma témoigne, s’engageant parfois fermement pour la paix, dans de nombreux films traitant de la Première Guerre mondiale, comme chez Lewis Milestone (À l’Ouest rien de nouveau) ou Georg Wilhem Pabst (Quatre de l’infanterie). Après la Première Guerre mondiale, le discours unanime se résume à : « Plus jamais ça ! ». Mais la lutte contre le nazisme devient une priorité, même aux yeux de certains pacifistes. Cette contradiction révèle le trouble moral qu’il y a toujours à se confronter à la Seconde Guerre mondiale, légitime dans ses fins et inacceptable dans ses moyens (Requiem pour un massacre de Klimov, Le Temps d’aimer et le temps de mourir de Douglas Sirk…). Quand Abel Gance refait un J’accuse parlant en 1938, il y dénonce les possibles retours d’une guerre aussi sanglante que celle de 1914-1918. Comme lui, on peut se prendre à rêver qu’un jour, les morts se lèvent et s’avancent tous ensemble sur les routes, poussant les gouvernements à abolir la guerre et décréter le désarmement universel et intégral…

Le titre du cycle est emprunté au poème Barbara de Jacques Prévert, dans lequel il dénonce la guerre qui « abîme les villes ».

Rendez-vous à partir du 16 septembre
Au Forum des Images
Le programme et les informations supplémentaires sont à retrouver ici

mercredi 18 juin 2014

Visages de la Grande guerre en Corrèze : journée d'étude à Tulle (Samedi 28 juin 2014)

L'Office National des Anciens combattants et la préfecture de la Corrèze vous convient à une journée d'études « visages de la Grande Guerre », le 28 juin à l’amphithéâtre du Conseil général de la Corrèze à Tulle. Cette manifestation à reçu le label de la Mission du Centenaire. Un rendez-vous à ne pas manquer pour prolonger les questionnements soulevés lors de la Décade…

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Au programme :

  • 9h00 : Ouverture de la journée par M. Bruno Delsol, préfet de la Corrèze
  • 9h15 : Allocution de M. Gérard Bonnet, président du Conseil général de la Corrèze
  • 9h30 : Présentation de la Journée d’étude par M. Jean-Michel Valade
  • Séance de la matinée : Un mort pour 22 habitants
    • 9h45 : La mobilisation en Corrèze et les premières semaines de combat, Capitaine Bertrand Garandeau
    • 10h15 : Les instituteurs corréziens morts au front, Gilbert Beaubatie, professeur agrégé d’Histoire-Géographie
    • 10h45 : Léonard Leymarie, soldat corrézien fusillé pour l’exemple, Michel Agnoux, vice-président de l’ARAC de la Corrèze
    • 11h15 : De l’artillerie de campagne au pacifisme, itinéraire d’un général : Alexandre Percin, Thierry Pradel, directeur des Archives municipales de Brive
  • Séance : Un département de l’arrière
    • 14h00 : Les réfugiés de la Grande Guerre en Corrèze, Pierre-Arnaud Drouvin, archiviste municipal d’Ussel
    • 14h30 : Le Trait d’Union, un exemple de journal corrézien assurant la liaison entre front et arrière,Frédéric Le Hech, professeur agrégé d’Histoire-Géographie
    • 15h00 : Un fonds d’archives à exploiter, celui de l’Association corrézienne des veuves, orphelins et ascendants de guerre, Justine Berlière, directrice des Archives départementales de la Corrèze
  • Séance : Mémoires corréziennes de la Grande Guerre
    • 16h00 : Commémorer la Grande Guerre dans les espaces publics corréziens, Pascal Bousseyroux, agrégé d’Histoire
    • 16h30 : Regard sur l’implication d’une citoyenne dans la mémoire contemporaine de la Grande Guerre, Gisèle Vigier–Durand, généalogiste
    • 17h00 : La mémoire de la Grande Guerre à travers les ouvrages de romanciers corréziens de la fin du XXe siècle, Jean-Michel Valade, docteur ès Lettres
  • Conclusion de la Journée d’étude par Jean-Michel Valade

Rendez-vous samedi 28 juin 2014 à partir de 9h00
Amphithéâtre du Conseil général de la Corrèze, 9, rue René et Emile Fage, TULLE
Le programme détaillé est à télécharger ici

jeudi 12 juin 2014

Cinémathèque du centenaire de la première guerre mondiale sur le site centenaire.org

Nous vous présentions il y a quelques jours le site centenaire.org. Une filmographie très complète sur la Guerre de 14-18 vient d'être mise en ligne sur ce site, grâce à une collaboration entre la mission du Centenaire et Laurent Véray, spécialiste du cinéma de la Grande Guerre.

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Les films, plus de 300 au total, sont classés par périodes historiques :

Cette période rassemble des films qui imaginent la guerre avant qu’elle n’éclate, puis qui la représentent pendant son déroulement en empruntant des formes variées, souvent déterminées par des pratiques culturelles plus anciennes. Ce sont des bandes d’actualité, des films d’animation, des documentaires ou des fictions.

De 1920 à 1939, les Américains continuent à spectaculariser la guerre dans The Big Parade (1925), de King Vidor, ou dans Wings (1929), de William Wellman, qui lance la mode des aventures aériennes glorifiant les prouesses des pilotes. Simultanément, à partir de 1927, on entre dans une période commémorative avec des films, aussi bien en France, en Allemagne qu’en URSS, plus réalistes et pacifiques.

Anticonformiste et transgressive, la troisième période se développe surtout au cours des années cinquante, après le film américain Les Sentiers de la gloire (1957) de Stanley Kubrick. Une œuvre charnière, engagée, subversive, réalisée dans le contexte des guerres de décolonisation en Corée, Indochine, et Algérie, qui dénonce les abus d’autorité des officiers supérieurs en abordant le cas des fusillés pour l’exemple au sein de l’armée française. La guerre y apparaît telle une tragédie féroce, les soldats tels des pantins. Certes, le film restera invisible en France jusqu’en 1975 du fait d’une censure souterraine des autorités politiques, mais son influence sera décisive dès ce moment-là au point de devenir une référence dont on trouve la trace dans de nombreux films, comme Le Pantalon (1997) d’Yves Boisset.

La quatrième période s’inscrit à la fois en continuité et en rupture avec les précédentes. Elle trouve son origine dans les angoisses mémorielles. Elle se développe au moment où on assiste à la disparition des derniers anciens combattants qui occupaient une place importante dans la transmission de l’événement. Mais cette période correspond surtout à la perte de repère des sociétés modernes frappées par des mutations profondes. La chute du communisme donne naissance à de nouvelles réflexions sur l’identité nationale de nombreux pays européens. En outre, la mémoire du premier conflit mondial est réactivée à l’occasion du retour de la guerre en Europe, en Yougoslavie, entre 1991 et 2001. Enfin, plus proche de nous, ce sont l’accélération de la mondialisation économique ressentie comme un péril, et les déceptions d’une construction européenne malmenée, ainsi que les peurs liées à l’après 11 septembre 2001, qui sont déterminantes pour comprendre le sens des fictions de la Grande Guerre.

Pour chaque film, une fiche d'information vous permet de retrouver les informations génériques, une image, un synopsis et le contexte de réception de l’œuvre.

La cinémathèque du centenaire est à retrouver ici.

vendredi 16 mai 2014

Connaissez-vous le site centenaire.org ?

La Décade cinéma et société ''14-18. Maudite soit la guerre…'' a pris fin le dimanche 4 mai, après 5 jours de projections qui nous laissent de beaux souvenirs. La Décade avait obtenu le label national "centenaire", qui permet de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires autour de ce thème. Tous ces projets, et un très grand nombre de ressources, sont regroupés sur le site centenaire.org, un site incontournable.

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Sur ce site, plusieurs rubriques :

  • Vivre le centenaire : présente les initiatives en France et dans le monde autour de la commémoration de la Première guerre mondiale.
  • Découvrir le centenaire : des archives numérisées, des compte-rendus de lecture, des présentation de films, de photographies…
  • Comprendre le centenaire : un espace scientifique et un espace pédagogique avec de multiples ressources.

À ces rubriques s'ajoute l'agenda du centenaire, ainsi qu'un espace où sont regroupées toutes les vidéos et diaporamas.

Ce site est piloté par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, un groupement d’intérêt public créé en 2012 par le Gouvernement dans la perspective de préparer et de mettre en œuvre le programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Ce site est à découvrir à cette adresse : centenaire.org
Vous pouvez également suivre le compte twitter @Mission1418 , ainsi que le mot-dièse #Centenaire

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Pour aller plus loin, retrouvez également ce billet sur le projet autour des archives cinématographiques de la Première Guerre Mondiale

jeudi 24 octobre 2013

Soutenir la sortie en salles de "Ceuta, douce prison"

Lors de la dernière Décade Cinéma et société, nous avons projeté le superbe film de Jonathan Millet et Loïc H. Rechi, Ceuta, douce prison. Le film va sortir en salles le 29 janvier prochain, et a besoin de votre soutien pour sa distribution.

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Voici le texte de l'appel à soutien :

Bonjour,

Aujourd’hui, nous nous tournons vers vous : amoureux de cinéma et de documentaire, personnes sensibles à la thématique des migrations et des enjeux de frontières, militants ou défenseurs des Droits de l’Homme, curieux de comprendre ce qui se passe derrière l’un des derniers Murs d’Europe et de donner un visage à la migration... Pour nous soutenir dans la distribution du film CEUTA, DOUCE PRISON.

Ce long-métrage documentaire de Jonathan Millet et Loic H.Rechi suit les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre l’espoir d’obtenir un « laissez-passer » et la crainte d’être expulsés vers leur pays. Avec ce film, les réalisateurs ont voulu raconter la migration, raconter l’impalpable frontière Nord-Sud à travers un autre regard, celui des migrants qui, bloqués à ses portes, fantasment sur une Europe qu’ils n’ont jamais vue.

DOCKS 66, jeune société de production et distribution spécialisée en documentaire, prépare actuellement sa sortie en salles pour le 29 janvier. N’ayant accès à aucune subvention d’aide à la distribution, si nous demandons aujourd’hui votre soutien c’est pour nous aider à supporter les frais inhérents à cette sortie : création graphique des supports de communication, impression d’affiches et de dossiers de presse, organisation des projections de presse (location salle, cartons d’invitation), création et duplication des supports de projection et de démarchage (DCP, DVD, blu-ray), travail de presse et de communication.

C’est pourquoi nous lançons ce jour une campagne de financement participatif sur touscoprod : http://www.touscoprod.com/fr/project/produce?id=937

À partir de 10 euros, et en échange de contreparties, vous pouvez nous soutenir et ainsi nous aider à assurer une diffusion large du film.

Peut-être que certains d’entre vous ont déjà participé à la campagne de crowdfunding qui avait été faite lors de sa production, et sans cela, le film n’aurait certainement pas réussi à voir le jour. Le film a été sélectionné depuis dans de nombreux festivals, en France et à l’étranger et remporté 3 prix (mention spéciale du jury aux Ecrans du réel du Mans / Prix du public au festival Regards sur le cinéma du monde de Rouen / Prix Cinécran aux 12èmes Rencontres du cinéma européen de Vannes). Il a également été diffusé à l’occasion de nombreuses projections en association avec la Cimade, France Terre d’Asile, RESF, UNCHR, CARITAS... et déjà attiré l’attention de la presse. Le film est accompagné par un maillage d’associations partenaires du film (Amnesty International, le mouvement Utopia, La Ligue des Droits de l’Homme, Migreurop et l’AEDH). Et pour cause car le sujet est important. Au cœur d’une actualité brûlante et complexe. Mais aussi et surtout car leur approche est rare et propose un autre regard sur la migration, trop souvent décrite uniquement par le prisme de chiffres et de pourcentages.

Aujourd’hui, on a besoin de vous pour ce film existe, soit montré, vu et débattu !

Pour vous donner un avant-goût, cliquez ici pour découvrir la bande-annonce.

lundi 18 juin 2012

Deuxième séquence du Maghreb des films à partir du 22 juin

Le Maghreb des films rend cette année hommage au cinquantième anniversaire de l'indépendance algérienne, et cette deuxième séquence est intitulée "Naissance d'une nation". Elle se tiendra à l'Institut du Monde Arabe de 22 au 25 juin, le 26 juin à La Clef et du 29 juin au 8 juillet aux 3 Luxembourg. Les problématiques soulevées lors de ce festival correspondent donc aux pistes que nous avions déjà explorées lors de notre décade 2012, et les deux programmations peuvent donc tout à fait se compléter.

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En cette année de commémoration de la fin d’une guerre de plus de sept années qui déboucha sur l’indépendance de l’Algérie, le Maghreb des Films souhaite revenir sur l’histoire croisée de la France et de l’Algérie, sur la longue durée.

Au cours d’une quarantaine de séances, une vaste sélection de documentaires et de fictions évoquera donc le devenir mêlé de la France et de l’Algérie, depuis la conquête française en 1830, jusqu’aux premières années de l’indépendance algérienne, après 1962.

Nous avons fait ce choix chronologique large car il ne nous paraît pas possible de comprendre la guerre d’Algérie (les conditions de son déclenchement, sa durée, les violences extrêmes qui s’y déchaînèrent, dans les deux camps, la complexité des forces en présence…) si l’on ne jette pas un regard en arrière sur l’histoire coloniale qui a façonné les relations entre les deux pays : la brutalité de la conquête, les transformations de la société traditionnelle algérienne, l’installation progressive d’une colonie de peuplement, enracinée génération après génération, mais fondée en grande partie sur la spoliation de la terre… Les huit années de la guerre d’indépendance se trouvent ainsi éclairées par la compréhension de cent trente-deux années de colonisation française en Algérie.

Cette sélection de films souhaite par ailleurs restituer la diversité et la complexité des acteurs en présence pendant cette guerre, qui, aussi bien sur le sol algérien que sur le sol français, fut, au-delà de l’affrontement franco-algérien, également une guerre civile franco-française et algéro-algérienne.

Au programme, une quarantaine de films répartis en 6 thèmes :

- Hommage à Mohamed Zinet, avec notamment la projection de Tahia ya Didou !

- Période coloniale et mouvement national algérien, avec notamment :

- Prémisses et la guerre d’Algérie, avec entre autres :

- Résistance en France à la guerre d’Algérie, avec notamment :

- Guerre d’Algérie en France, avec :

- Les pieds noirs et la guerre d’Algérie, avec :

- Les premières années de l’indépendance, avec :

Toutes les informations pratiques sont à retrouver ici.

vendredi 1 juin 2012

Parcours autour des films sur l'Algérie au sein des collections des archives du film du CNC

Lors de chacune des éditions de la Décade, nous accueillons le service des archives du film du CNC pour une carte blanche autour des collections qu'il conserve. Lors de la dernière décade, une très belle séance a permis de découvrir un échantillon de films autour de l'Algérie. Pour ceux qui voudraient aller plus loin, les archives du film du CNC ont désormais mis en ligne sur leur site un parcours pour retrouver facilement au sein de leurs riches collections tous les films qui traitent de l'Algérie.

rails_palmiers.jpgDes rails sous les palmiers © Les Productions Markab

Le 19 mars dernier, on a commémoré le cinquantième anniversaire de la signature des accords d'Evian et du cessez-le-feu qui ont mis un terme à la guerre qui durait depuis 1954 en Algérie. A cette occasion, les Archives françaises du film du CNC mettent en avant le vaste ensemble de films déposés à Bois d'Arcy qui, s'ils ne traitent pas frontalement de ces « événements » qui ne disaient pas toujours de quoi ils étaient le nom, n'en permettent pas moins d'appréhender le contexte dans lequel s'est déroulée la Guerre d'Algérie. Réalisés entre le début des années 1940 et 1969, et majoritairement issus des collections « non-fiction » des Archives, ils jettent une lumière particulière sur le conflit, éclairant ses racines et évoquant certaines des suites directes des accords d'Evian pour la France.

Retrouvez ce parcours en ligne ici.

mercredi 30 mai 2012

Café vision autour de l'Algérie ce soir et demain soir à Limoges

Nous sommes heureux de vous annoncer, ce soir, mercredi 30 avril, ainsi que demain soir, jeudi 31 mai, deux projections dans le cadre du Café vision spécial France-Algérie, 50 ans après, organisé par l'association Varlin Pont Neuf. Les deux films proposés ont été réalisés par Yamina Benguigui : Mémoire d'immigrés, les pères, et Mémoires d'immigrés, les enfants.

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  • Mercredi 30 mai, à 20h00 : Mémoires d'immigrés : les pères

Ils sont arrivés dans les années cinquante, sans famille, sans épouse. Regroupés par communautés villageoises, ils travaillent sans relâche en chantier, en usine. Faute de structures d'accueil, ils ont vécu dans des baraquements. Ce sont des hommes seuls, dociles, mobiles et rentables.

  • Jeudi 31 mai, à 20h00 : Mémoires d'immigrés : les enfants

Nés en France ou venus en bas âge dans le cadre du regroupement familial, les enfants d'immigrés maghrébins vont subir de plein fouet, tout comme leurs parents, les contradictions de la politique qui leur est appliquée.

Les deux séances seront présentées par Naïma Yahi, historienne des représentations et directrice de Pangée Network.

Rendez-vous au Foyer des Jeunes Travailleurs Varlin Pont Neuf, 32 rue de Fontbonne à Limoges
Entrée libre
Toutes les informations pratiques ici: projection_varlin.pdf !

lundi 27 février 2012

Soirée événement pour l'ouverture de la 7ème Décade Cinéma et Société

Nous vous annoncions récemment la prochaine édition de la Décade Cinéma et société, nous sommes heureux aujourd'hui de vous convier à la soirée d'ouverture du festival, qui sera une séance événement en présence du très grand réalisateur Algérien Mohammed Lakhdar-Hamina ! vent_des_aures

Au cours de cette soirée seront projetés deux films, Techniquement si simple, de René Vautier, et Le Vent des Aurès, de Mohammed Lakhdar Hamina. Ce dernier nous fait l'immense honneur d'accompagner cette séance et de venir nous parler de son expérience de cinémaste algérien pendant la guerre d'Algérie.

Rappelons que les films de Mohammed Lakhdar-Hamina ont été deux fois primés au festival de Cannes, Le Vent des Aurès a obtenu le Prix de la Première œuvre en1967, et Chroniques des années de braise a obtenu la Palme d'Or en 1975. Mohammed Lakhdar-Hamina a également dirigé l'Office National pour le Commerce et l'Industrie Cinématographique (ONCIC), de 1981 à 1984. C'est donc un grand privilège de pouvoir discuter avec lui, et nous vous invitons à venir particper à cette soirée.

Nous vous donnons donc rendez-vous le mercredi 14 mars 2012 à 20h30 au cinéma Louis Jouvet, à Uzerche. Entrée gratuite !
Retrouvez par ailleurs le programme complet de la 7ème Décade Cinéma et société ici.

Nouvelle édition de la Décade Cinéma et Société

Nous sommes heureux de vous présenter aujourd'hui la 7ème édition de la Décade Cinéma et Société : El Djazaïr ! France Algérie, du colonialisme à aujourd'hui. Elle se tiendra en Corrèze du 14 au 18 mars, puis du 11 au 15 avril, et nous serons ravis de vous y retrouver !

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Pour cette septième édition, et en écho au cinquantième anniversaire des accords d'Evian, la Décade a choisi d'explorer les relations franco algériennes au cinéma, des débuts du 7ème art, avec notamment une carte blanche aux Archives Françaises du film du CNC, à aujourd'hui, avec des films réalisés par de jeunes réalisateurs algériens qui questionnent leur rapport à cette histoire.

Vous pourrez assister à des projections de films rares, longtemps censurés, comme J'ai 8 ans de Yann le Masson, ou Octobre à Paris, de Jacques Panijel. Ce sera aussi l'occasion de redécouvrir des films moins connus de René Vautier, Techniquement si simple et Peuple en marche. Dominqiue Cabrera nous offrira une leçon de cinéma autour d'extraits de ses différents films, nous aurons aussi le plaisir de découvrir des films de talentueux réalisteurs algériens, comme Bled number one, de Rabah Ameur Zaïmèche, Les Folles années du twist, de Mahmoud Zemmouri. Nous vous réservons de nombreuses autres surprises encore !

Comme à notre habitude, chaque séance sera accompagnée soit par le réalisateur du film projeté, soir par un spécialiste de la question soulevée par le film.

Vous retrouverez ici le programme complet du festival : Programme-decade2012.pdf

N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations, d'envoi de programmes, d'affiches, ou de renseignement pratiques, nous nous tenons à votre disposition !

Au plaisir de vous retrouver dès le 14 mars !

mardi 19 avril 2011

Première édition du Festival de films du mouvements Utopia : Lumière sur le travail, du 28 avril au 1er mai

Réservez vos soirées du 28 avril au 1er mai au cinéma "La Clef", 34 rue Daubenton, 75005 Paris ! utopia.jpg

UTOPIA appelle à l'émergence d'une gauche d'avant-garde fondée sur une identité écologiste, altermondialiste et anti productiviste, capable de transformer la société, de porter de nouveaux idéaux et de les réaliser.

UTOPIA s'emploie à faire converger citoyens, associatifs, intellectuels et politiques, pour imaginer un projet de société fort, humaniste et fraternel, dépassant le système capitaliste.

Dans cette optique, le mouvement organise cette année son premier festival de films, sur le thème du monde du travail.

Retrouver le programme complet : programme_utopia.pdf

Toutes les informations sur le blog du festival.

mercredi 23 mars 2011

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail avec l'ADAV

L'ADAV (Ateliers Diffusion Audiovisuelle) est une centrale d'achat réservée exclusivement aux secteurs culturels et éducatifs non-commerciaux (Association Loi 1901 non-subventionnée).

Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail le 28 avril prochain, Adaveurope Projections propose une sélection de programmes sur le monde du travail disponibles en projection publique non commerciale, vous pourrez retrouver ici tous les films proposés.

Ainsi, vous retrouverez parmi la sélection de l'ADAV de nombreux films que nous vous avons suggérés dans la filmographie de la Décade, et bien d'autres encore.

N'hésitez pas à entrer en contact avec l'ADAV pour vous procurer ces films !

Depuis 1985, l'ADAV fournit le réseau des bibliothèques et des médiathèques, les établissements scolaires (écoles, collèges, lycées, universités), les centres culturels à l'étranger, les associations socioculturelles ou socio-éducatives, etc. qui ont - ou mettent en place - des vidéothèques de prêt et/ou de consultation sur place.

L'ADAV diffuse chaque année des milliers de programmes avec droits spécifiques attachés au support (DVD, VHS, CD-ROM et DVD-ROM). Des milliers d'organismes ont ainsi bénéficié de nos services partout en France favorisant la diffusion d'un patrimoine culturel et audiovisuel sur l'ensemble du territoire.

lundi 14 mars 2011

6 ème édition de la Décade cinéma et société

La Décade Cinéma et Société est la face visible de la base de données de films créée par Autour du 1er mai pour faire connaître les films, documentaires ou fictions, qui depuis les débuts du cinéma ont témoigné de manière très diverse des mouvements et transformations de la société. Et participé à des modes de représentation du monde, en utilisant le langage de l’image et du son, qui tour à tour reflète et influence ces mouvements.

La Décade 2011, Ouvriers, ouvrières, la classe! sera la sixième édition après Le féminisme est-il un mauvais genre ?(2010); Utopistes ?(2009) ; Les années 68 au cinéma (2008) ; Cinéma et monde rural,des images qui se regardent (2007) et Autour de la représentation du Front populaire (2006)

Affiche de la Décade 2011

Le premier film des Frères Lumière met en scène des ouvriers sortant de l’usine. Il en existe plusieurs versions. Dans la première, ils sont en tenue de travail. Dans les deux suivantes, ils ont revêtu leurs habits du dimanche. Où est la vérité ? Dans les trois versions ensemble, car les ouvriers travaillent, vivent, aiment, se divertissent et luttent ; c’est de ces diverses facettes de l’expérience ouvrière que témoignera la DECADE 2011 « CINEMA ET SOCIETE ».

En ces temps où l’image se détourne à loisir, la DECADE 2011 a choisi de revenir aux sources du cinéma pour inviter à réfléchir aux multiples images de la classe ouvrière. Le cinéma, en effet, a accompagné les transformations de la condition des ouvriers, naguère conscients d’appartenir à une classe porteuse d’avenir comme dans Le rendez-vous des quais ou le Sel de la terre , aujourd’hui soumis à l’individualisation des tâches et à la précarité comme le montre parmi beaucoup d’autres le film sur les employés de France Télécom : France Télécom, Malade à en mourir.

Une trame cependant traversera cette DECADE du printemps 2011, monter des films qui témoignent de l’esprit de solidarité et de résistance, de la combativité pour la conquête des droits et de la dignité. De la France, aux Etats-Unis, en passant par le mouvement des coopératives argentines, AUTOUR DU PREMIER MAI et PEUPLE ET CULTURE entendent bien réaffirmer qu’être ouvrier c’est bien la classe !

Du 15 au 20 mars à Uzerche, Argentat et dans le pays de Tulle
Du 4 au 8 mai à Tulle

Le programme complet ici !

Tous les jours, retrouvez dans ce blog le journal de la Décade : un résumé des séances, des débats et des questions soulevées, des photos...