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Le Blog d’Autour du 1er mai

Le cinéma en Limousin

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lundi 4 avril 2011

Demain soir : projection de "Rien à perdre", organisée par Peuple et Culture Corrèze

Rien à perdre de Jean-Henri Meunier (2009-78’)
  • mardi 5 - 20h30 - salle Latreille - Tulle
  • En présence de Fakir, protagoniste du film

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«Ce film est d’abord né d’une rencontre forte et fortuite, dans une rue toulousaine, avec un homme errant « aux semelles de vent », un vagabond gouailleur et lumineux : Phil le Fakir, clown et SDF de son état, lancé alors dans une grève de la faim contre le harcèlement de la Police Municipale et pour le combat quotidien des Enfants de don Quichotte Toulousains. C’était le jour de son anniversaire, il était joyeux et criait qu’il était né le même jour que la mort d’Edith Piaf, dans le même hôpital… Je savais désormais que ce film serait le portrait d’obscurs flamboyants, d’errants majestueux, de perdants généreux, de déclassés à la classe humaine sans pareille, de figures de l’ombre mises en lumière… Ce film raconte leur vie des hauts et bas, leur combat pour avoir un toit... » Jean Henri Meunier

Le réalisateur
Photographe, Jean-Henri Meunier réalise son premier film en 1975 (L’Adieu Nu) grâce à l’amitié d’Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française. En 1976, il enchaîne avec Aurais dû faire gaffe le choc est terrible. La Bande du Rex avec Jacques Higelin sort en 1980. Ensuite, il produit Pochette surprise, le 1er album de Charlélie Couture sur Island Records. A la fin des années 80, la rencontre avec l’outil vidéo et avec Maurice Cullaz, ami de toute la planète jazz, lui permet de concilier ses deux passions : le cinéma et la musique, en réalisant des documentaires musicaux : Smoothie, pour et avec Maurice Cullaz, tourné de 1988 à 1992, Tout partout partager avec Ray Lema, L. Subramaniam, un violon au coeur. Son long métrage documentaire, La Vie comme elle va est sorti en salles en mars 2004 et s’est vu décerner le Grand Prix Scam du meilleur documentaire de création de l’année 2004. Ici Najac, A vous la terre a été sélectionné en Séance Spéciale, Hors-Compétition au Festival de Cannes 2006

mercredi 16 mars 2011

Peuple et Culture Corrèze a 60 ans

Le 17 mars, demain, petite pause dans la programmation officielle de la Décade pour fêter les 60 ans de Peuple et Culture, dès 19h, à la salle Marie Laurent, à Tulle
  • 19h : moment de chanson avec l’atelier chant traditionnel
  • 19h30 : casse-croûte sur le mode auberge espagnole (chacun amène à manger ou à boire)
  • 20h30 : projection du film peuple et culture : Indépendant mais pas neutre (2011- 92’)

Réalisé a partir d’une série d’entretiens de Manée Teyssandier avec Roger Eymard, fondateur de Peuple et Culture, ce film retrace les trente premières années du mouvement corrézien et le replace dans le contexte historique de l’époque.

Il y aura exactement 60 ans ce mois-ci, le 17 mars 1951, quelques jeunes gens, Roger Eymard, Odette Eymard, Jean Tamain (dit ‘‘le Bison’’), Claude Séguy (dite ‘‘Reine’’), Paul Gasnet, Francis Bretagnolle, Louis Tournarie, fondent l’association Peuple et Culture Corrèze, tout juste 6 ans à peine après la naissance du mouvement national pendant la Résistance dans les maquis du Vercors. Ils deviendront avec d’autres et pour longtemps des ‘‘colporteurs d’utopies’’, ouvrant maints chemins et organisant aussitôt en lien avec les fondateurs de Peuple et Culture - notamment Bénigno Cacérès et Joffre Dumazedier - cinés club, veillées-lecture, récitals de poésie, voyages d’études, accueil des grandes troupes de la décentralisation théâtrale, séjours au festival d’Avignon… Avec ce 60ème anniversaire, il ne s’agit pas pour nous aujourd’hui de célébrer le passé en cultivant une quelconque nostalgie mais de chercher les fils qui font sens entre passé et présent, qui continuent, dans une grande fidélité, à nourrir notre pensée, notre sensibilité et donnent la capacité de vivre sans subir, avec lucidité, conscience et espoir. Et avec un désir renouvelé comme l’écrit François Maspero, empruntant cette phrase à Miguel Benasayag « plutôt que de regarder, de dire ça me regarde ». Manée Teyssandier, présidente de Peuple et Culture Corrèze

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