Le festival Images mouvementées, organisé chaque année par ATTAC, fêtera cette année sa douzième édition, autour de la thématique "Sortir du cadre". Comme chaque année, c'est au cinéma La Clef que vous avez rendez-vous, du 18 au 23 novembre 2014.
Éviter que l’essentiel ne nous échappe, voir ce qui se passe hors champ, loin des néons, des enseignes et du bruit du monde. La 12e édition du festival « Images mouvementées » vous propose de faire un pas de côté, de se positionner à la marge, de changer de point de vue. Misons sur le cinéma pour mettre à distance les préjugés, les idées reçues et les conditionnements.
Entrer dans le moule, apprendre à obéir, reproduire des modèles, cocher des cases, se persuader qu’il n’existe qu’une bonne réponse, alors que d’autres solutions ne demandent qu’à être découvertes... Nous imaginerons ensemble une école différente, après avoir vu l’école Decroly dans le film Merci Ovide !
Si on se donnait les moyens de choisir, la majorité d’entre nous ne préfèrerait-elle pas la coopération plutôt que la compétition, l’autogestion plutôt que les rapports de pouvoir ? Au Venezuela, par exemple, les coopératives fleurissent (L’expérience Cecosesola').
Il s’agit de ne plus céder aux exigences d’un système où tout doit être marchandise, alors que la liberté n’a pas de prix et que le plus précieux ne s’achète pas. C’est là ce qu’ont bien compris les personnages éminemment libres dont nous découvrirons les portraits passionnants dans : Grisélidis Réal, Être sans avoir, Anaïs s’en va-t-en guerre…
Une telle sortie de cadre, c’est à nous de l’imposer. Et si nous redevenions maîtres de notre destin, pour ne plus subir et réveiller nos dirigeants. À nous le changement, inspirons-nous de l’expérience zapatiste, en célébrant ensemble les 20 ans de la révolte au Chiapas (Corazon del tiempo) !
Imaginons aussi sortir du « travail forcé », du salariat subi, afin de pouvoir enfin nous réapproprier notre temps, avec la création d’un revenu versé à tous sans condition, Un revenu pour la vie.
Laissons de côté cette soi-disant morale qui impose une prédestination à chacun en fonction de son genre ou de ses préférences amoureuses : Encore elles ! Merci aux féministes de ne pas baisser le garde, pendant que Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs réinventent librement la famille.
Autorisons-nous à penser autrement, à créer, à réinventer un monde qui cadre vraiment avec nos valeurs et nos aspirations profondes. Sortir du cadre, c’est avant tout une invitation au cinéma, alors place aux films et aux débats !
Rendez-vous du 18 au 23 novembre 2014
Cinéma La Clef, 21 rue de la Clef, Paris
Retrouvez le programme complet ici
