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Bobines rebelles, excellent festival du documentaire politique et social en Creuse, se tient à partir de ce soir, et jusqu'à demain, samedi 9 juin. N'hésitez pas à aller y faire un tour si vous passez par la Creuse ce week-end !

Un festival du documentaire politique et social en Creuse

Festival : En programmant en continu, pendant une journée et une soirée, une série de films documentaires nous voulons proposer un moment fort permettant de créer une véritable dynamique de réflexion. Un moment qui facilite le contact et la discussion entre le public, les réalisateurs et les organisateurs.

Documentaire : En revendiquant un point de vue clairement affirmé, le documentaire permet de faire apparaître une réalité qui, d'habitude, nous est cachée. Il favorise une démarche critique et l’émergence d'une conscience politique plus affirmée.

Politique/Social : A l’heure où les tenants du pouvoir nous imposent une pensée unique associée à une fausse bipolarisation politique, nous voulons partager nos interrogations, confronter nos dissidences. Plus qu'un simple militantisme, nous souhaitons susciter une réflexion qui puisse aboutir à un engagement cohérent. Indépendance politique et autonomie de pensée sont aujourd’hui une exigence sociale.

Creusois : Les «élites» et les médias dominants nous affirment que la culture et la réflexion politique ne sont qu' urbaines. Nous sommes convaincus que rien n’est réservé à un territoire précis. C’est où l’on demeure, travaille… que l’on se doit d’agir.

Que chacun suive son chemin et que fleurissent cent festivals documentaires !

Au programme, des courts et longs métrages, avec notamment :

• Avant que les murs tombent, d'Éve Duchemin
• J'ai huit ans, de Yann le Masson et Olga Poliakoff
• La Dépossession, de Jean-Robert Viallet
• La Gueule de l'emploi, de Didier Cros
• Ne pas s'avouer vaincu, d'Henri Belin et Susana Arbizu
• Tahrir, place de la libération : de Stefano Savona
• Border, de Laura Waddington
• Les Roses noires, de Hélène Milano
• Le gai savoir, de Stéphane Xhroüet

Et plein d'autres films à venir découvrir !

Retrouvez le programme complet et les informations pratiques ici !
Rendez-vous les 8 et 9 juin à Royère de Vassivière, association Les Plateaux Limousins, Le Villard
Prix libre

Connaissez-vous Plus belles les luttes ? Cette sympathique équipe suit les luttes sociales, particulièrement dans le Sud de la France, en les filmant, et, régulièrement, réalise des mini films pour parler de ces actions, et les met en ligne sur son site. Cette semaine, c'est le 100ème épisode de "Plus belles les luttes" qui vient d'être mis en ligne, et c'est donc l'occasion pour nous de vous conseiller une nouvelle fois de consulter ce site, et de prendre le temps de regarder ces différents films.

Nous avions eu le plaisir l'année dernière, durant la Décade sur la classe ouvrière, d’organiser une séance "carte blanche" à cette association, qui nous avait donné envie d'en connaître davantage. Cette semaine, vous pouvez donc suivre avec Plus belles les luttes l'action de l’usine d’alumines de Gardanne, qui a été rachetée par Rio Tinto et qui aujourd’hui serait en passe de la vendre ou tout du moins de s’en séparer pour faire une fois de plus de profit sur le dos des salariés. Un Comité européen de Groupe avait lieu mercredi 6 juin. C’est pourquoi les salariés de Gardanne ont débrayé massivement ce jour-là.

N'hésitez pas à aller faire un tour sur ce site, les feuilletons proposés permettent une vraie plongée au cœur de l'actualité sociale. Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter pour être tenu informé des mises en ligne.

Toutes les informations, et les feuilletons, sur le site Internet de l'association, ici.

Du 6 au 10 juin, Documentaire sur grand écran propose au cinéma Le Nouveau Latina une programmation de films autour de la Révolution, pour (re)décourvir de grands films qui mettent en musique la révolution...

Voici la programmation commentée par Lili Hinstin, Documentaire sur grand écran

Chants de libération, hymnes révolutionnaires, mélopées de la révolte qui gronde... Tout au long de ces décennies, des cinéastes ont scruté les soubresauts de l’Histoire en accordant leurs films au rythme du chant révolutionnaire : l’apartheid en Afrique du Sud, Mai 68 et les mouvements ouvriers en France, le mouvement pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, la guerre d’indépendance au Mozambique, la grande grève des mineurs en Angleterre...
Dès 1930, Dziga Vertov donne le « la » avec Enthousiasme ou La Symphonie du Donbass, premier film sonore soviétique, où la musique figure à la fois comme expression de la lutte des peuples et expérimentation formelle. Car il s’agit de lutter sur deux fronts : politique et esthétique. Qu’ils prennent parti de l’intérieur ou qu’ils aillent respirer ailleurs l’air de la révolution, comme les Brésiliens Celso et Luccas au Mozambique, l’Américain Rogosin en Afrique du Sud, Agnès Varda chez les Black Panthers ou le Hollandais Johan van der Keuken, du Ghana au Surinam, au son de l’héritage colonial des fanfares de cuivres (Brass Unbound), les cinéastes creusent le double héritage vertovien. D’une part, la musique comme patrimoine commun (les chansons des mineurs du film de Ken Loach Which Side are you on ?, des ouvrières de Scènes de grève en Vendée, film collectif d’ISKRA), comme transmission d’une histoire populaire (Makwayela, un film rare de Jean Rouch sur des ouvriers au Mozambique chantant et dansant leur oppression dans les mines d’or sud-africaines).
D’autre part, l’ambition de révolutionner les formes : créer un cinéma nouveau pour une nouvelle nation (Celso et Luccas avec 25) ou « faire politiquement des films politiques » (Jean- Luc Godard avec One plus One). Affranchissement par et pour le cinéma, la résistance aux normes s’affirme, émancipation des codes narratifs au rythme d’un montage free (Black Liberation / Silent Revolution de Edouard de Laurot).
Deux fictions enfin, mais à la portée documentaire retentissante : Come Back, Africa de Lionel Rogosin, film clandestin au cœur du système de l’apartheid et Sweet Sweetback’s Baadasssss Song de Melvin van Peebles, déclaration de guerre à la société raciste américaine, météorite dans le bon goût ciné- matographique, outrée et outrageante.
Le cinéma et la musique sont eux aussi renversés par la révolution, et ils tentent d’en restituer avec leurs moyens propres la vibration indicible – celle de la colère, de l’espoir et de l’utopie.

Retrouvez les horaires et lieux de la programmation ici

La MJC du Vieux Lyon, la formation action citoyenne, ciné travail et le collectif ITEM nous présentent ce week-end la seconde nuit du cinéma militant. Ce sera l'occasion de venir découvrir, entre 19h00 et 4h00, une douzaine de films, avec un coup de projecteur particulier sur les Mutins de Pangée.

Une nuit pour célébrer la vivacité, la force, l’ardeur et la pertinence sans cesse renouvelées du cinéma d’engagement,de réalisateurs porteurs de luttes et d’images qui montrent là où ça fait mal. Pour cette deuxième édition, nous vous proposons 2 thématiques (travail et médias) et un coup de projecteur sur «Les Mutins de Pangée», coopérative audiovisuelle et cinématographique de production, de distribution et d’édition. «Les Mutins de Pangée» sont des sortes d’artisans du cinéma et du reportage, un peu libertaires et surtout très engagés.

Au programme de cette nuit, vous retrouverez notamment :

• Granpuits et petites victoires, d'Olivier Azam
• Le Chômage a une histoire, de Gilles Balbastre
• Les Conti gonflés à bloc, de Philippe Clatot
• Putain d'usine, de Rémy Ricordeau

Et de nombreux autres films à découvrir !

Retrouvez le programme complet et les informations pratiques ici
Rendez-vous à la MJC du Vieux Lyon, 5 place St Jean
Samedi 2 juin, de 19h00 à 4h00
Prix libre

Nous sommes heureux de vous annoncer, ce soir, mercredi 30 avril, ainsi que demain soir, jeudi 31 mai, deux projections dans le cadre du Café vision spécial France-Algérie, 50 ans après, organisé par l'association Varlin Pont Neuf. Les deux films proposés ont été réalisés par Yamina Benguigui : Mémoire d'immigrés, les pères, et Mémoires d'immigrés, les enfants.

• Mercredi 30 mai, à 20h00 : Mémoires d'immigrés : les pères

Ils sont arrivés dans les années cinquante, sans famille, sans épouse. Regroupés par communautés villageoises, ils travaillent sans relâche en chantier, en usine. Faute de structures d'accueil, ils ont vécu dans des baraquements. Ce sont des hommes seuls, dociles, mobiles et rentables.

• Jeudi 31 mai, à 20h00 : Mémoires d'immigrés : les enfants

Nés en France ou venus en bas âge dans le cadre du regroupement familial, les enfants d'immigrés maghrébins vont subir de plein fouet, tout comme leurs parents, les contradictions de la politique qui leur est appliquée.

Les deux séances seront présentées par Naïma Yahi, historienne des représentations et directrice de Pangée Network.

Rendez-vous au Foyer des Jeunes Travailleurs Varlin Pont Neuf, 32 rue de Fontbonne à Limoges
Entrée libre
Toutes les informations pratiques ici: projection_varlin.pdf !

Dans le cadre du Printemps pour une économie équitable, Minga, Les Petits Débrouillards et Coopaname initient un forum pour partager un état des lieux et définir des perspectives, afin d'agir ensemble pour une approche plurielle de l'économie dans l'éducation.

Marché, biens communs, entreprises, autogestion, libéralisme, système bancaire, mutualisme, actionnaires, travailleurs, brevets, coopératives, régulation, production, finance : l'économie ne se résume pas à une seule manière de faire et de voir les choses.

Pourtant, cette pluralité des conceptions et des pratiques en économie est-elle réellement présente dans l'enseignement, dans l'éducation, dans la formation professionnelle ? Quelle vision de l'économie donne-t-on à voir aux jeunes qui s'apprêtent à entrer dans le monde du travail ? Nombreux sont les acteurs de l'éducation formelle et non-formelle qui s'inquiètent de l'évolution des programmes scolaires, de la place croissante accordée à certains acteurs économiques au détriment d'autres idées et de la disparition d'une approche critique de la pensée économique. Dans le même temps, les acteurs de l'économie équitable construisent et expérimentent des modèles et des pratiques reposant sur la coopération, la solidarité et l’équité.

Comment rendre aux jeunes la possibilité d'une approche plurielle de l'économie ? Quelles sont les méthodes pédagogiques, les parcours éducatifs à élaborer ensemble pour réintroduire la possibilité de questionner et de transformer les représentations et les pratiques de l'économie ? Il nous faut multiplier les espaces permettant aux jeunes citoyens de s’exprimer, de créer et d’agir pour une économie plus équitable. Cela nécessite la mobilisation d’acteurs variés intervenant dans le champ de l’éducation et de l’économie, en complémentarité d’approches et de compétences.

Le Forum « Education et économie : pour une approche plurielle des faits et des idées » propose un espace participatif de rencontres, d'échanges et de réflexion autour de ces enjeux pour poser les bases d'une réappropriation citoyenne des faits et des idées économiques.

Rendez-vous samedi 2 juin de 9h30 à 17h30
IUT de St-Denis, Place du 8 mai 1945, Saint-Denis
Le programme complet ici !
Et toutes les informations pratiques ici !

Ce soir débute la nouvelle édition du festival "Caméra des champs", festival autour de la ruralité, à la Ville sur Yron (Lorraine). Cette année, le festival est basé sur une thématique solidaire : la coopération, la solidarité et la cohésion sociale dans le monde rural.

Luc Delmas, le Directeur du festival, explique que depuis 13 ans "Caméras des Champs permet de montrer les mutations des mondes ruraux, pour mieux aborder l'avenir sans regard passéiste". "Le Festival Caméras des Champs est avant tout une formidable aventure humaine, où se créent des rencontres, où se tissent des liens forts entre des personnes venues d’horizons professionnels et individuels très divers", commente Thibaut Villemin.

Les 17 films présentés, lors du festival, ont été tournés en France, mais également aux quatre coins du Monde et évoquent des grands thèmes divers et variés.

Dans le riche programme, notez notamment jeudi la projection de Tous au Larzac, réalisé par Christian Rouaud, en sa présence.

Toutes les informations ici, et là.
Entrée libre aux différentes projections.

Le Ciné Camion vous invite à une soirée de projection des 3 films réalisés en 2011, au cours de la première session de cette initiative portée par l'association l'Embardée.

Le fonctionnement du ciné-camion est simple : un groupe de 3-4 réalisateurs, un fonctionnement collectif, une saison, un territoire, des films. En 2011, quatre documentaristes ont effectué leur première virée à bord du Ciné-camion et a choisi comme destination l'Isère et le petit village de Bouvesse-Quirieu. Trois documentaires ont été produits en trois semaines (des repérages au montage), ayant comme ambition de pointer les enjeux qui sont au cœur de la vie des habitants. Ces trois documentaires réalisés pendant la première session du Ciné-camion seront montrées. Un débat avec les spectateurs suivra la projection, en présence de Juliette Alexandre, Fabien Blanchon, Nicolas Giuliani et Mathieu Lericq (réalisateurs).

Les films :

• ENTRE LA POIRE ET LE FROMAGE - 18 min. - HD 16/9 - Avec : François-Xavier Veyron

Le film suit le parcours d’un épicier ambulant et offre une mise en perspective des problèmes de société à travers l’intervention spontanée des clients.

• LES JARDINIERS - 36 min. - HD 16/9 - Avec : Christian Grémillon, Jacint Dall’Erta et Maurice Ogier.

Le film cueille trois fortes personnalités — Christian, Jacint et Maurice — dans leur jardin afin de mieux comprendre ce qui relie l’homme à la nature domestiquée, les raisons qui le poussent à cultiver et les différents modalités de culture utilisées.

• LES VOLTIGEURS - 11 min. - HD 16/9 - Avec : Kelly, Paul et Baptiste.

Le film dresse le portrait de trois enfants dans une fête foraine. Ils ont tous les trois une dizaine d’années. Deux d’entre eux sont gitans. Le troisième est forain et prend en charge l’attraction principale de la vogue, « le Voltigeur ». Ils expriment leurs aspirations et leurs rêves.

Rendez-vous le 13 mai 2012 au Café de Paris (158, rue Oberkampf 75020 Paris).
Contact presse et spectateurs : contact@cine-camion.fr
Plus d’informations : www.cine-camion.fr

Une fois par mois, le CEDIDELP (CEntre de Documentation Internationale pour le DEveloppement, les Libertés et la Paix) vous propose de partager un moment de cinéma militant ! La prochaine séance aura lieu jeudi prochain, le 26 avril, avec pour thème travail et solidarité. Sera projeté le film Avec un seul poumon, de Michèle Seutin.

Un voyage en Cisjordanie et à Jérusalem. Réalisé dans le cadre de l’opération 11.11.11. sur le thème « Un travail décent », ce film nous fait découvrir, au fil des interviews de travailleurs, de chefs d’entreprises, de militants d’ONG palestiniens, une économie tant agricole qu’industrielle complètement ravagée par les dispositifs de l’occupation. Parler, en Palestine occupée, d’un travail décent relève aujourd’hui quasiment de l’indécence.

Rendez-vous jeudi 26 avril à 12h45 au CICP, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
Entrée libre
Toutes les informations pratiques ici, et n'oubliez pas votre sandwich !

Si vous ne pouvez pas assister à cette projection, n'hésitez pas à venir à un autre moment, pour visionner ce film ou un autre parmi la collection de la médiathèque du CEDIDELP. Le catalogue des films est consultable en ligne.

Retrouvez également le programme des prochaines séances des ciné déjeuners.