Partager le cinéma

Le Blog d’Autour du 1er mai

mardi 26 septembre 2017

13e édition du festival de projections-débats Sciences en Bobines (1er-26 octobre)

La Fondation Sciences Citoyennes vous invite à participer aux projections-débats du 13ème festival Sciences en Bobines qui se déroulera du 1er au 26 octobre 2017, dans 20 villes de France et du Québec, afin de réfléchir aux controverses sciences / société.

sciencesbobines2017i.jpg

Les savoirs scientifiques et techniques ne sont pas neutres. Ils sont construits par les hommes et sont soumis, comme toute création humaine, à des enjeux politiques, économiques et sociaux. Ainsi, ceux qui affirment que les sciences sont « naturellement » porteuses de bonheur et de progrès ne visent qu’à museler la critique et à conforter leur propre pouvoir. Les crises et les scandales sanitaires, écologiques, économiques et humanitaires qui se multiplient révèlent le visage d’une science soumise aux intérêts des lobbys industriels et financiers.

Sciences Citoyennes juge essentiel de mettre en évidence une autre approche : celle d’une recherche désireuse d’affronter les grands défis de nos sociétés, de dialoguer avec des savoirs autrefois dévalorisés, celle de citoyens qui revendiquent leur droit à participer aux choix scientifiques et technologiques qui conditionnent leur avenir.

Le festival « Sciences en Bobines » propose une riche palette de films critiques et militants, suivis de débats pour que le dialogue s’engage entre chercheurs et citoyens dans le but de privilégier le bien commun… pour des futurs meilleurs !

Au programme : climat, vaccins, cybernétique, utilisation des données numériques, semences paysannes, lanceurs d’alerte, eugénisme, agro-écologie, démocratie urbaine, alternatives, nucléaire, biologie synthétique, environnement, mouvement social, permaculture, mathématiques, alimentation, OGM et robots

32 projections-débats dans 20 villes de France et de Québec :

  • 1er octobre 2017 - 10h30 - Montpellier (34) : Projection de L’aluminium, les vaccins et les 2 lapins de Marie-Ange Poyet, avec la participation de Didier Lambert (Président d’E3M (Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages) et ancien directeur de services médico-sociaux), et de Fatiha Ndoye (membre d’E3M, coordinatrice internationale de la campagne Pour des vaccins sans aluminium).
  • 03 octobre 2017
    • 18h30 - Nantes (44) : Projection de Das Netz (Voyage en cybernétique) de Lutz Dammbeck, avec la participation de Anaïs Rolez (Enseignante et Historienne de l’Art).
    • 20h00 - Rennes (35) : projection de Democracy de David Bernet, avec la participation de Annie Blandin (Professeur en droit européen et droit des télécommunications, IMT Atlantique) et de Benoit Baudry (Professeur en informatique Royal Institute of Technology Stockholm).
  • 05 octobre 2017
    • 20h00 - Le Theil sur Huisne (61) : projection de La guerre des graines de Stenka Quillet et Clément Montfort, avec la participation de Isabelle Goldronger (Généticienne, Sciences Citoyennes).
    • 20h30 - Montreuil (93) : projection de La fille de Brest d’Emmanuelle Bercot, avec la participation de Pierre Meneton (chercheur en santé publique).
    • 20h30 - Saint-Ouen-L'Aumône (95) : projection de Bienvenue à Gattaca de Andrew Niccol, avec la participation de Catherine Bourgain (Généticienne, Sciences Citoyennes).
  • 06 octobre 2017 - 19h00 - Chertsey (Québec) : projection de Les moissons du futur de Marie-Monique Robin, avec la participation de Sylvie Lavoie (agricultrice au Ministère canadien de l’Agriculture et l’Agroalimentaire) et de Louis Lefebvre (Société Adapterre).
  • 07 octobre 2017 - 13h45 - Avignon (84) : projection de Mainmise sur les villes de Claire Laborey, avec la participation de Valérie Dumesny (Villages vivants), de Frédéric Bonnet (Architecte urbaniste) et de Claire Laborey (Réalisatrice du film).
  • 10 octobre 2017 - Bures-sur-Yvette (91) :
    • 9h00 et 14h00 : projection de Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion (sessions pour les scolaires), avec la participation de Patricia Kasperet (Documentariste et réalisatrice à France 3, ancienne conseillère municipale à Bures-sur-Yvette).
    • 21h00 : projection de Pierre Rabhi, la reconquête du songe de Marie-Dominique Dhelsing, en sa présence
  • 11 octobre 2017 - 20h45 - Lyon (69) : projection de À Bure pour l’éternité de Sébastien & Aymeric Bonetti
  • 12 octobre 2017 - 18h00 - Paris (75) : projection de Biologie 2.0 – Ce que la nature n’aurait jamais fait de Charles Antoine de Rouvre et Jérôme Scemla, avec la participation de Catherine Bourgain (Généticienne, Sciences Citoyennes).
  • 13 octobre 2017
    • 16h00 - Clermot-Ferrand (63) : projection de L’Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back, avec la participation de Laurent Lathuilière (forestier naturaliste) et de Jean-Sébastien Gascuel (agriculteur dans le Puy-de-Dôme).
    • 20h15 - Grenoble (38) : projection de Irrintzina de Sandra Blondel et Pascal Hennequin, avec la participation de Julie Huret (Alternatiba Grenoble).
    • 19h00 - Chertsey (Québec) : projection de Les jardins de la Grelinette de Martin Cadote, suivie de la projection de Permaculture à la ferme du Bec Hellouin de Perrine et Charles Hervé-Gruyer, avec la participation de Sylvie Lavoie (agricultrice au Ministère canadien de l’Agriculture et l’Agroalimentaire) et d’Hélène Dubé (consultante en horticulture).
  • 14 octobre 2017
    • 18h30 - Apt (84) : projection de Comment j’ai détesté les maths d’Olivier Peyon, avec la participation de Marie-Claude Arnaud (Professeur de Mathématiques à l’Université d’Avignon).
    • 20h00 - Clermont-Ferrand (63) : projection de En quête de sens de Marc de la Ménadière et Nathanaël Coste, avec la participation de Gaël, de Sofiane et de Gaiïa (Chargés de mission Environnement – Réserves – Biodiversité chez Office national des forêts).
  • 15 octobre 2017
  • 19 octobre 2017
    • 18h00 - Paris (75) : projection de Nos collègues les robots de Klaus Martens, avec la participation de Bruno Teboul (groupe Keyrus) et de Sébastien Groyer (Philosophe, MFRB).
    • 20h00 - Le Theil sur Huisne (61) : projection de ''Les apprentis sorciers du climat'' de Pierre Oscar Levy, avec la participation de Dominique Cellier (Biostatisticien, Sciences Citoyennes).
    • 20h30 - Grenoble (38) : projection de L’urgence de ralentir de Philippe Borrel, avec la participation de Jacqueline Collard (Association SERA).
  • 20 octobre 2017
    • matin - Le Touquet (62) : projection de Bébés sur mesure de Thierry Robert, avec la participation de Catherine Bourgain (Généticienne, Sciences ** 20h15 - Grenoble (38) : projection de Controverses nucléaires de Wladimir Tchertkoff, avec la participation de Jean-Luc Mabillon (Sortir du Nucleaire 38) et de Claude Proust (Sortir du Nucleaire 38 et IWHO).
    • 20h30 - Tulle (19) : projection de Democracy de David Bernet, avec la participation de Julien Rabier (La Quadrature du Net).
    • 19h00 - Chertsey (Québec) – 19h00 : projection de Le Semeur de Julie Perron, avec la participation de de Sylvie Lavoie (agricultrice au Ministère canadien de l’Agriculture et l’Agroalimentaire) et de Jean-François Lévêque (Jardins de l’Ecoumène).
  • 21 octobre 2017
    • 20h00 - Ruelle sur Touvre (16) : projection de Les apprentis sorciers du climat de Pierre Oscar Levy, en sa présence
    • 20h00 - Tarare (69) : projection de Il était une forêt de Luc Jacquet, avec la participation de Bruno Rolland (Ingénieur forestier).
  • 26 octobre 2017 - 20h00 - Villeneuve d'Ascq (59) : projection de It has been d’Yves Lenoir et Michel Hugot suivie de la projection de Le sacrifice de Wladimir Tchertkoff et Emanuela Andreol, avec la participation de Yves Lenoir (Enfants de Tchernobyl Belarus).

Programme complet, détails pratiques, bandes-annonces, etc. sur le site web du festival

lundi 25 septembre 2017

Cinquième appel à projet Frontières pour une résidence de réalisation au Musée de l'histoire de l'immigration (avant le 27 octobre)

Le Musée de l'histoire de l'immigration lance l'appel à projet Frontières. Cette résidence de réalisation s’inscrit dans la volonté commune au Grec et à l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée de favoriser et valoriser des projets artistiques audacieux et innovants sur la thématique de l’immigration en s’appuyant sur l’offre patrimoniale, muséale, documentaire, scientifique et culturelle du Musée national de l’histoire de l’immigration.

Cette résidence vise à soutenir un réalisateur/trice dans le développement d'un projet de court-métrage jusqu'à sa production en lui octroyant une bourse pendant 6 mois.

frontieres_cnhi_2018.jpg

Durant six mois le /la résident/e s’engage à :

  • Finaliser l’écriture, préparer et réaliser un court métrage autour des thèmes des migrations et de l’exil. Fiction, documentaire, animation, expérimental, film d’art, webdocumentaire, etc. sont acceptés.
  • Concevoir et mettre en œuvre des animations et rencontres à destination des publics du Musée :
  • Concevoir et animer des ateliers pour les publics du Musée à raison de deux séances (de deux ou quatre heures selon la nature des ateliers) par mois, de janvier à mars 2018.
  • Organiser trois événements autour de la résidence et plus précisément :
    • Une présentation illustrée du projet de résidence à l’occasion de son lancement (9 janvier 2018)
    • Une projection-rencontre construite autour d’un programme de courts métrages choisis par le résident pour leur pertinence au regard du projet développé dans le cadre de la résidence et accompagnée d’une discussion avec des invités de son choix (artistes, écrivains, réalisateurs, musiciens, historiens, scientifiques, etc.) (13 mars 2018)
    • Une présentation du projet en cours après 4 mois de résidence à l’occasion d’une séance de "Ciné-midi".
  • Produire un carnet de résidence en ligne, par exemple sous la forme d’un blog (textes, images, enregistrements sonores, vidéos, etc.) afin de présenter régulièrement (deux fois par mois minimum) l’avancée de son projet.

Cette résidence peut bénéficier de l’aide de la Sacem à la création de musique originale si celle-ci participe pleinement du projet et constitue une part intégrante du film.

Le film réalisé sera proposé aux différents circuits de diffusion du Grec (festivals, projections en salles, Agence du court métrage, Forum des images, télévisions, web...) et intégré au catalogue de la médiathèque du Musée national de l’histoire de l’immigration.

Calendrier

  • Date limite de candidature : vendredi 27 octobre 2017
  • Annonce des candidats présélectionnés : semaine du 11 décembre
  • Entretiens avec les candidats présélectionnés : semaine du 18 décembre
  • Soirée de lancement de la résidence 2018 et restitution de la résidence 2017 : mardi 9 janvier 2018
  • Résidence du 02 janvier au 29 juin 2018

Plus d'information ici.
Et le dossier d'inscription est à télécharger .


Les résidences précédentes :

lundi 18 septembre 2017

8ème édition du festival Ciné alter'natif (5-14 octobre - Paris, Nantes, La Turballe)

Le Festival Ciné Alter'Natif, seul festival entièrement dédié au cinéma autochtone, est de retour avec une large sélection de films représentatifs de la richesse de la production autochtone récente. Cette 8e édition se tiendra du 5 au 14 octobre 2017 à Paris, Nantes et La Turballe, et aura pour devise : Autochtones, Résistance et... Rock'n'Roll !

FCAN2017.jpg

=> Une grande partie de la programmation 2017 sera placée sous le signe de la MUSIQUE.

Partenaires distribution de RUMBLE, The Indians who Rocked the World de Catherine Bainbridge, nous sommes plus qu'impatients de pouvoir enfin partager avec notre public ce film multi-primé (Sundance, Hot Docs...), à la fois nécessaire et très attendu. L'avant-première événement, en présence de l'équipe du film et de la musicienne amérindienne Pura Fé, aura lieu le 5 octobre à Paris. RUMBLE sera ensuite projeté à Nantes et à La Turballe lors de deux projections exclusives en France. Ne manquez pas ce vibrant hommage à l'histoire du blues, du jazz et du rock'n'roll, qui raconte avec passion et brio le parcours de musicien•ne•s amérindien•ne•s et leurs contributions inestimables – bien que largement méconnues. Plusieurs autres films autochtones et vidéoclips viendront compléter ce volet musical exceptionnel

=> RESIST ! - ou quand cinéma et combat pour la justice sociale et la liberté ne font qu'un ! Cette sélection met à l'honneur des films de grande qualité cinématographique qui nous montrent à quel point nos actions ici ont des répercussions là-bas, questionnant ainsi de manière constructive nos responsabilités.

Inuk en colère, documentaire multi-primé d'Alethea Arnaquq-Baril, nous plongera au cœur du Nunavut, de la fragile économie traditionnelle des Inuit basée sur la chasse au phoque et des implications dramatiques que peuvent avoir les campagnes environnementales occidentales sur les modes de vie traditionnels autochtones. Plusieurs films nous offriront également des points de vue autochtones sur la campagne #noDAPL, ces fortes mobilisations des Amérindiens contre l’oléoduc dans le Dakota du Nord tout au long de l'année 2016 et les initiatives de désinvestissement bancaire largement relayées en Europe et en particulier en France.

=> Enfin, plusieurs films se situeront à la rencontre de ces deux axes principaux de la programmation, au point de rencontre entre MUSIQUES et RÉSISTANCES, comme Sumé, Le Son d'une Révolution, un captivant documentaire inuit, également projeté en avant-première nationale, qui nous entraînera sur les rythmes de premier groupe de rock à chanter en groenlandais, générant ainsi la bande-originale sur laquelle se joueront les premières protestations en faveur de l'autonomie du pays dans les années 1970.

Cette année encore, la grande majorité des films sera diffusée en exclusivité nationale. Un grand nombre d'entre eux seront sous-titrés par nos soins pour l'occasion.

Le public pourra rencontrer les invités autochtones à l'issue de chaque projection et lors de la soirée de clôture du 14 octobre à Nantes, à l'ambiance toujours aussi conviviale et musicale, et baptisée pour l'occasion « la RUMBLE Party Night ! » avec un concert exceptionnel d'Alvin Youngblood Hart.

Enfin, comme en 2016, nous investirons le superbe espace de l'Orangerie du Jardin des Plantes pour une exposition "Rock Banquise", qui nous transportera des splendides paysages du Groenland jusqu'à l'imaginaire rock'n'roll. En accès libre du 7 au 14 octobre.

Pour télécharger le programme complet du festival, c'est par ici.

À voir également et à partager : la bande-annonce du festival.
Et restez connectés aux actualités du festival en temps réel via le groupe facebook Festival Ciné Alter'Natif.



Les Lieux du festival :
A PARIS • Salle Jean Dame - Centre culturel canadien
À NANTES • Cinéma Le Concorde • le DIX • l'Orangerie du Jardin des Plantes
À LA TURBALLE • Cinéma Atlantic


Le Festival Ciné Alter'Natif, événement unique en Europe, est le seul à se consacrer intégralement au cinéma réalisé et/ou produit par des artistes autochtones et à célébrer leurs toutes dernières créations, tous genres et tous formats confondus. Le plaisir de la découverte et des rencontres, l'envie de s'immerger dans d'autres cultures animent la manifestation.

Depuis 2009, le Festival Ciné Alter'Natif est organisé par l'équipe bénévole de De la Plume à l'Ecran, association nantaise qui met en valeur et diffuse le cinéma autochtone, tout en apportant une analyse constructive des représentations des autochtones dans les médias occidentaux.

Pour en savoir plus sur l'édition 2016 du festival, découvrez l'album souvenir en ligne en cliquant ici.

www.delaplumealecran.org

mardi 29 août 2017

Ciné Ville Ouverte #3 : L'Intérêt général et moi (vendredi 22 septembre)

Nous vous invitons à la troisième séance du cycle Ciné Ville Ouverte, coordonné par Autour du 1er mai, Babelpop et la Section Paris 10-11 de la Ligue des Droits de l’Homme, le vendredi 22 septembre, dans le 11ème arrondissement de Paris.
Après une première séance consacrée à la privatisation des espaces urbains, et une seconde séance autour des espaces maritimes, nous poursuivrons notre réflexion autour de la gestion des espaces communs avec le film L'Intérêt général et moi, de Sophie Metrich et Julien Milanesi.

Affiche_IGEM-reduit.jpg

L’intérêt général et moi plonge le spectateur dans une réflexion vivante et sensible sur cette notion d’intérêt général. Au fond, de quoi s’agit-il  ? De quoi parle-t-on  ?

Les auteurs partent d’un conflit qu’ils connaissent bien : la construction de l’autoroute A 65 Pau-Langon. Ce projet a vivement opposé les populations, les élus, il a produit des contradictions et des tensions au sein de la technocratie de l’État. Pourquoi  ? Quelles luttes d’influence  ? Au service de qui et de quoi  ? Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui  ?

Progressivement, les auteurs enquêtent sur d’autres “grands projets inutiles”, LGV, Notre Dame des Landes. À partir de là, le propos s’élargit et se prolonge par une réflexion sur la nature même de notre démocratie dans un monde globalisé. Qu’est-ce qu’une démocratie au 21e siècle  ? Quelle société organise-t-elle ? Élus, dirigeants politiques nationaux et locaux, militants associatifs, journalistes, fonctionnaires exposent leurs points de vue et la question interpelle le spectateur lui-même, naturellement.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement, animée par Alice le Roy, enseignante d’écologie urbaine à Sciences Po et à l’IUT de Bobigny.

Rendez vous vendredi 22 septembre à 19h00
À la fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’homme, 38 rue Saint-Sabin, Paris 11.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Libre participation aux frais.

mercredi 5 juillet 2017

Appel à soutenir le film "Mounana, les blessures invisibles"

La société de production Docks 66 et le réalisateur Éric Michel font appel à votre soutien pour terminer la production du film Mounana, les blessures invisibles, un film sur la ville gabonaise de Mounana, qui, suite à la fermeture de ses mines d'uranium exploitées par Areva, est devenue une ville fantôme.

mounana2.jpg

Au cœur de l’Afrique équatoriale, plus de quinze ans après la fermeture de ses mines d’uranium, la ville de Mounana est tombée dans l’oubli. Dès les années 50, bien décidé à exploiter les richesses de son sous-sol, la France avait stratégiquement construit dans cette région reculée du Gabon, une vaste cité au confort moderne, symbole d’un avenir prometteur. Pendant un demi-siècle les Gabonais ont travaillé de concert avec les Français, et, convaincus qu’ils œuvraient pour l’avenir, ils ont bâtis cette ville qui était alors un eldorado pour un pays tout entier.

Mais à la fin des années 90 la chute du cours du minerai a précipité la fermeture de l’exploitation. Mounana fut peu à peu délaissée, et ses habitants abandonnés dans une région qu’on dit polluée. L’industrie de l’atome n’était pas vraiment la promesse du futur radieux qu’elle exaltait...

Aujourd’hui la plupart des gens de Mounana sont désoeuvrés. A côté des vieux, Roland, Blaise et Florent qui ont vécu l’arrivée des blancs et qui racontent avec émotion leurs souvenirs de la mine et d’un temps qui n’est plus, Jeremy et ses copains encore étudiants balancent entre colère et désillusion ; car pour construire leur vie la plupart n’ont pas d’autre choix que de quitter leur ville. Certains ne baissent pas les bras, à l’image de Millie, qui élève ses enfants avec affection et rigueur entre son job à la mairie, le travail aux champs, et une buvette qu’elle tient avec son mari Constant. Ou encore le «Génie» Tanga, botaniste autodidacte, qui expérimente différentes plantations dans une pépinière qu’il a construit dans la savane et dont il attend beaucoup des résultats. Et puis il y a Bongas. Respecté par tous, ce jeune père de famille qui fut un temps sportif professionnel a créé un club de foot - l’Académie Sport de Mounana - qui donne un cadre aux jeunes de la cité ouvrière. À force de travail le club est passé premier de sa région cette année. Si tout va bien il va pouvoir atteindre la deuxième division nationale… Alors peut-être qu’on reparlera, enfin, de Mounana.

Entre la frustration d’un passé mythique et l’amertume d’un présent difficile y-a-t-il un avenir possible à Mounana ?

Le tournage du film est terminé, mais l'équipe a besoin de financement pour pouvoir procéder au montage et à la post-production !

Pour apporter votre soutien, rendez-vous ici.
Et pour en apprendre davantage, le réalisateur vous parle de ce projet dans cette vidéo.

mercredi 31 mai 2017

Doc & Doc : Traces de vie au Proche-Orient (mardi 20 juin, Forum des images)

La dernière soirée Doc & doc de la saison, organisée par Documentaire sur grand écran et le Forum des images se tiendra le mardi 20 juin. Il vous sera proposé de découvrir en avant-première le film Les Derniers jours d'une ville, de Tamer El Said.

flyer_20_juin_2017_rdeg.jpg

Pour clore la saison, nous invitons le cinéaste égyptien Tamer El Saïd à présenter, avant sa sortie en France, Les derniers jours d’une ville, couronné de la Montgolfière d’Or au dernier Festival des 3 Continents.
Filmer des hommes dans la tourmente du Proche-Orient, c’est la teneur de ce film qui suit le destin de cinéastes tentant de vivre, de penser, de filmer au cœur de villes bouleversées. À travers l’errance mélancolique de Khalid en quête d’une paix intérieure dans la ville du Caire au bord du chaos, le film dresse tout autant le portrait des « derniers jours d’une ville » que celui d’une génération de cinéastes dans cette région du monde en souffrance. Un film prémonitoire ?
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel,
Documentaire sur grand écran

Rendez-vous mardi 20 juin à 20h30
Au Forum des images
Pour plus de renseignements, cliquez ici !

Ciné Ville Ouverte #2 : Océans, la voix des invisibles (9 juin à 19h00)

Nous vous invitons à la seconde séance du cycle Ciné Ville Ouverte, coordonné par Autour du 1er mai, Babelpop et la Section Paris 10-11 de la Ligue des Droits de l’Homme, autour du thème de la marchandisation des océans. Vous découvrirez le film Océans, la voix des invisibles, de Mathilde Jounot.

facebook-page001.png

Le poisson doit-il nourrir les hommes ou les marchés financiers ? Ce documentaire retrace le parcours d’une réalisatrice qui prépare un sujet sur la disparition des espèces marines, la situation dramatique des mers. Mais au fil de ses recherches, elle découvre que derrière ces messages alarmistes se cachent de grands enjeux financiers. La protection de l’environnement est-elle le seul objectif de certaines ONG environnementalistes  ? N’ont elles pas d’autres objectifs sur les océans  ?

La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, animée par Yolande Josèphe.

Rendez vous vendredi 9 juin à 19h00
À la fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’homme, 38 rue Saint-Sabin, Paris 11.
Entrée gratuite, libre participation aux frais.
Réservation obligatoire (nombre de places limité) : infos@autourdu1ermai.fr

mardi 23 mai 2017

Filmer Calais : Projections-rencontres au Musée national de l'histoire de l'immigration

Le Musée national de l'histoire de l'immigration, dans le cadre de la résidence Frontières, en partenariat avec le GREC, vous propose une soirée de projections-rencontres autour du thème "Filmer Calais" : plusieurs jeunes réalisateurs et une journaliste calaisienne seront présents pour échanger avec le réalisateur en résidence Ivan Castineiras... Rendez-vous mardi 6 juin à 19h30.

filmer_calais-MNHI.PNG

De l'appel des cinéastes en initiatives individuelles, de documentaire en fiction, Calais ville "jungle" s'impose sur tous les écrans. Que veut dire aujourd'hui filmer Calais ? Cette séance sera l'occasion de voir ou revoir des films qui ont changé nos regards et d'échanger avec celles et ceux qui les ont faits. Nous irons aussi voir "de l'autre coté", coté Anglais, avec le jeune cinéaste Iván Castiñeiras, lauréat 2017 de la résidence Frontières.

Au programme des projections :

  • Border, de Laura Waddington, France, 2004, documentaire, 27 min
  • Un autre jour en France, de Jean-Gabriel Périot, France, 2016, documentaire, 1min51
  • Les corps interdits, de Jérémie Reichenbach, France, 2016, documentaire, 12 min
  • Sur la route, d'Annabelle Amoros, France, 2017, documentaire, 17 min

La soirée sera animée par Chloé Tisserand, journaliste et Stéphanie Alexandre chargée de la programmation cinéma du MNHI en présence de Ivan Castineiras, Annabelle Amoros et Jérémie Reichenbach, réalisateurs.

Rendez-vous mardi 6 juin à 19h30
Au Palais de la Porte Dorée, Auditorium Philippe Dewitte
Plus de renseignements ici

mercredi 26 avril 2017

Suivez-nous pendant les Rencontres…

En ce moment se tiennent les Rencontres cinéma et société, ce qui explique que nous soyons assez peu présents sur ce blog en ce moment…
Néanmoins, pour continuer de nous suivre, nous vous donnons rendez-vous sur nos comptes Twitter et Facebook :

  • Twitter : @autourdu1ermai
  • Facebook : ici

Et, pour tout connaître des dates et heures de projection, c'est ici !

Affiche_rencontres2017_-_leger.png

mercredi 5 avril 2017

Emmanuelle Riva, c'est ton nom - projection du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir (11 avril, Paris)

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et le Forum des Images vous proposent de venir découvrir le film Emmanuelle Riva, c'est ton nom, de Michelle Porte.

Emmanuelle Riva, c'est ton nom

Emmanuelle Riva se raconte avec une vivacité et un enthousiasme contagieux. La seule force de son éloquence, soutenue par quelques photos et des entretiens, fait resurgir une vie dédiée à la passion du métier de comédienne. Son goût pour le métier lui est venu toute jeune avec le plaisir des mots et du jeu "Je quittais terre quand je lisais pour la classe". Emmanuelle Riva décrit cet état de stupeur qui propulse hors de soi et se remémore ses débuts au théâtre et ses rôles au cinéma.


La projection sera suivie d'une rencontre avec Michelle Porte, réalisatrice du film.

Rendez-vous mardi 11 avril à 21h00
Au Forum des images
Pour plus de renseignements, rendez-vous ici !_

jeudi 30 mars 2017

Festival Alternatives solidaires : appel à films

Le festival vidéo des Alternatives Solidaires est organisé par la Chaire Économie sociale et solidaire de l'Université Paris-Est Marne la Vallée depuis six ans, en partenariat avec Rapsode production, dans le cadre de la Journée de l'ESS, une rencontre annuelle visant à marquer la rentrée universitaire par un événement en lien avec l'économie sociale et solidaire. L'appel a films pour l'édition 2017 est lancé !

Le Festival vidéos des "Alternatives Solidaires", change de formule en 2017 : il devient un festival consacré à toutes les initiatives solidaires et sera organisé sur une journée entière. De plus, la Fédération Léo Lagrange s'associe au Festival en proposant à ses centres d'animation sociale de réaliser des vidéos solidaires.

Le Festival souhaite valoriser par l'image les réalités et les innovations sociales en faveur de la solidarité avec une dimension alternative : les vidéos doivent mettre en scène des alternatives concrètes.

Le Festival "Alternatives Solidaires" aura lieu le 29 septembre, Au Petit Théâtre de l'Arche Ville de Torcy.

Les films peuvent être envoyés par tout citoyen, sans restrictions d'âge ni de catégorie sociale et professionnelle, car les Vidéos Solidaires sont aussi des outils de sensibilisation à la solidarité et au mieux vivre ensemble.

Retrouvez la sélection des films des éditions précédentes, ainsi que leurs synopsis en cliquant ici.

Comment participer ?

  • Consultez et téléchargez l’appel à film (contenant notamment le règlement), la fiche d’inscription et le cahier indicatifs en cliquant ici.
  • Réalisez votre film !
  • Envoyez-le avec votre fiche d’inscription remplie selon les modalités et à l’adresse indiquées dans l’appel à film (section « Envoi du film ») avant le 16 juin 2017 !

Dates ?

  • Envoi des fiches d’inscriptions et des films : jusqu'au 16 juin 2017
  • Sélection des films : du 17 juin au 31 juillet 2017
  • Projections, votes et remise des prix : le 29 septembre 2017

Qui ?
Le festival Vidéos Solidaires est un festival à but non-commercial, l'entrée et la participation sont libres et gratuites. Le festival est ouvert à tous, sans restrictions d'âge ni de catégorie sociale et professionnelle, ainsi qu’à toute structure souhaitant participer au festival conformément aux thèmes et modalités énoncés dans l’appel à film (cf. les sections « concours » et « règlement »)

Récompenses ?
Dans le cadre du festival, à l'issue des projections, deux prix de 500 € chacun seront décernés :

  • un prix du Jury
  • un prix du Public

Le Jury sera composé des réalisateurs des films primés en 2016, de professionnels de l'image, d'acteurs de l'ESS, de représentants d'institutions et d'entreprise de l'ESS franciliennes, d'étudiants, représentant de Léo Lagrange et de Casden BP.
Chacun des films primés recevra un prix de 500€ offerts par la CASDEN BP, et sera promu et valorisé par la diffusion au sein des réseaux et des évènements de l'ESS.

mardi 28 mars 2017

Communiqué de la Boucle documentaire : DE L’URGENCE D’UNE POLITIQUE CULTURELLE AMBITIEUSE

Nous relayons un communiqué de la Boucle documentaire, qui regroupe des associations d’auteur-e-s-réalisateur-rice-s nationales et régionales.


En ces temps de promesses et de constructions des politiques culturelles à venir, nous souhaitons partager nos vives inquiétudes, à l’endroit qui est le nôtre, celui des auteurs(es) et réalisateurs(trices) de documentaires de création.

Les deux piliers qui ont structuré la politique culturelle depuis André Malraux, sont : la diversité des formes et l’accès de tous à cette diversité. Mais dans le domaine de la télévision et du cinéma, depuis quelques années, le marché dicte l’accès et impose une uniformité des contenus. Si la création repose sur une économie, elle ne peut pas uniquement répondre aux principes qui régissent la majorité des secteurs, ceux de l’offre et de la demande. Car la culture n’est pas une activité économique comme les autres.

Nous craignons, en l’absence d’un engagement fort et lisible en matière de politique culturelle, une abdication des pouvoirs publics face aux lois du marché. C’est pourquoi nous appelons les candidats aux futures élections à préciser leurs projets.

La circulation des images est au cœur de tous les mouvements d’opinions, de toutes les stratégies politiques, de tous les événements de la vie sociale, qu’ils soient locaux ou internationaux. Les pouvoirs publics ne peuvent pas faire l’économie d’une réflexion responsable sur la production des images et leur diffusion.

Le documentaire de création est l’art du lien, de la rencontre, d’un regard ouvert et complexe sur le monde qui donne la parole aux autres, qui offre une diversité de récits et de représentations. Les spectateurs ne s’y trompent pas, tant l’intérêt est croissant pour les films documentaires diffusés dans les festivals, au cinéma, à la télévision et sur internet. Or, au regard de l’intérêt général pour le genre, l’économie du documentaire de création est trop fragile et sa diffusion, trop limitée. Il nous apparaît donc vital de renforcer la politique de soutien à son endroit, au nom de la mission de service public confiée à l’Etat par les citoyens.

Ainsi, l’Etat doit se préoccuper davantage de la diffusion des œuvres, seule façon de pérenniser son engagement dans la création. Il est aujourd’hui indispensable de redéfinir les objectifs de la politique culturelle de manière globale, par la nécessaire articulation de tous les champs d’intervention publique, de l’écriture à la diffusion.

Cette redéfinition de la politique culturelle est d’autant plus urgente que les usages numériques modifient déjà profondément le rapport des spectateurs aux œuvres. Le monde que l’on qualifie de « virtuel » est économiquement bien réel, et ses acteurs n’ont donc aucune raison d’échapper aux règles fiscales et à la nécessaire contribution de l’ensemble des diffuseurs d’œuvres au financement de la création. L’Etat doit également accompagner la révolution numérique par des régulations garantissant l’accès à la diversité des œuvres sur internet.

Construire la politique culturelle de demain, c’est de ce fait choisir entre laisser faire le marché et ceux qui en tiennent les rênes, ou proposer une pensée en actes pour retisser le lien entre les citoyens.

Nous, auteurs(es) réalisateurs(trices) de documentaires de création, sommes à l’endroit de la transversalité, présents à toutes les étapes de la vie des œuvres. Nous en appelons aux forces politiques qui se présentent aujourd’hui devant les Français. Le Ministère de la culture devra prendre une place centrale dans le nouveau quinquennat qui s’ouvrira en 2017. Nous y serons vigilants, et sommes disponibles pour œuvrer ensemble à redéfinir les fondements d’une politique culturelle humaniste et tournée vers l’avenir.

Les auteurs(es)-réalisateurs(trices) de « La Boucle documentaire »

« La Boucle Documentaire » est un réseau de 14 organisations d’auteurs-réalisateurs, structurées au niveau national et régional. AARSE (Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est – Provence-Alpes-Côte d’Azur)
ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion)
ADDOC (Association des cinéastes documentaristes)
ALRT (Association Ligérienne des Réalisateurs et Techniciens – Pays de la Loire)
ARBRE (Auteurs Réalisateurs en Bretagne)
ATIS (Auteurs de l’Image et du Son en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes)
APARR (Association des Professionnels Audiovisuel Rhin-Rhône – Bourgogne-Franche-Comté)
Le Plateau (Association des cinéastes, auteurs et réalisateurs de l’image et du son en Auvergne)
Les Petites Caméras (Association de Cinéastes en Bourgogne)
REAL (Association des Réalisateurs, Expérimentateurs et Auteurs en Languedoc-Roussillon)
SAFIRE (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région Est)
SAFIR Haut de France (Société des Auteurs de Films Indépendants en Région – Hauts-de-France)
SFR-CGT (Syndicat Français des Réalisateurs)
SRF (Société des Réalisateurs de Films)



Contacts pour le réseau :
Addoc / SRF – 14 rue Alexandre Parodi – 75010 Paris
Charlotte Grosse (Addoc) 01 44 89 99 88 / courrier@addoc.net
Bénédicte Hazé (SRF) 01 44 89 99 70 / bhaze@la-srf.fr

jeudi 16 mars 2017

Temps fort consacré à la Syrie (Paris, 17 et 18 mars)

Le Tarmac accueille pour deux jours, dans le cadre de l'événement "Traversées du monde arabe", deux jours de manifestations consacrée à la Syrie,en lien avec l’association Souria Houria.

justice_poissons.PNG

Au programme :

Vendredi 17 mars :

  • une exposition photo, des projections vidéos en boucle
  • à partir de 18H30, sur le stand livre, présence de Hala Kodmani qui signera son nouveau livre Seule à Raqqa et Nicolas Hénin qui signera sa nouvelle bande dessinée Haytham, une jeunesse syrienne.
  • À 20h représentation de la pièce De la justice des poissons avec la comédienne syrienne Nanda Mohammad.

Samedi 18 Mars :

  • une exposition photo, des projections vidéos en boucle
  • 16h00 : représentation de la pièce De la justice des poissons à 16h suivie par un débat "Nous, eux, tous : dans quelles(s) langue(s) parle la justice des hommes aujourd'hui ?

Plus de détails ici et ou encore .

mercredi 15 mars 2017

Prochaine soirée rendez-vous des docs "Contre-pouvoirs : les lucioles en colère" (lundi 20 mars)

Documentaire sur grand écran vous convie à sa prochaine soirée Rendez-vous des docs, dont la thématique, pour cette année, est "Contre-pouvoirs". Au programme, la projections de deux documentaires : On ira à Neuilly, inch'allah, d'Anna Salzberg et Mehdi Ahoudig, et Djama Mourouti La, de Frédérique Lagny. Les auteurs seront présent à l'issue de la projection.

flyer_rvddocs_20_mars_2017.jpg

  • On ira à Neuilly inch'allah, d'Anna Salzberg et Mehdi Ahoudig, 2015, 20 mn

A Paris, de jeunes travailleurs de Vélib’ apprennent la lutte et tentent de s’organiser lors de leur première journée de grève. Par son dispositif, le film interroge la relation tendue entre image et son au cinéma.

  • Djama Mourouti La, Frédérique Lagny, 2016, 49 mn

Trente ans après la Révolution Démocratique et Populaire menée par Thomas Sankara, la chute du régime de Blaise Compaoré est à l’horizon. Le peuple burkinabè, et notamment sa jeunesse, se mobilise avec force, invente de nouveaux outils et slogans de contestation citoyenne. L’action se déroule à Bobo-Dioulasso, la seconde ville du pays.

Rendez-vous lundi 20 mars à 20h00
Au MK2 Quai de Loire
Toutes les informations sont à retrouver ici

lundi 6 mars 2017

Bretagne et diversité : 700 films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde

Petit focus aujourd'hui sur le site BED - Bretagne et diversité, qui recense 700 films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde, né en Bretagne, en lien avec le festival de Douarnenez.

BED.PNG

Bretagne et diversité, c'est :

  • 700 films en accès libre (dont 350 en intégralité), 13 peuples (autochtones, métissés, sans état, en lutte), 10 thématiques, 39 éditions du Festival de Cinéma de Douarnenez et 70 réalisateurs interviewés !
  • Un projet généreux, pour voir et revoir gratuitement des films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde, des documentaires sur les peuples minoritaires, des interviews de réalisateurs engagés et passionnés.
  • Un outil pédagogique en accès libre, pour rassembler des ressources, et les re-partager.
  • Une entrée par peuple avec chaque fois, pour contextualiser les images, une carte, la contribution d'un universitaire sur le sujet et un focus sur le cinéma.
  • Un site-ressource, un outil pour les étudiant.e.s autant que pour leurs professeur.e.s, pour les chercheurs, les chercheuses, les curieuses et les curieux à explorer de fond en comble pour alimenter des projets et des filmographies !

jeudi 2 mars 2017

Campagne de financement participatif pour le film "ECUADOR, mon pouvoir dans la constitution ?"

Nous relayons aujourd'hui un appel pour soutenir la production du film ECUADOR, mon pouvoir dans la constitution ?


Nous sommes heureux de vous présenter notre documentaire long-métrage indépendant sur la révolution citoyenne en Équateur, avec ses points positifs et ses contradictions, avec ses liens et ses discordes avec l'Europe : ECUADOR, mon pouvoir dans la constitution ? (le titre du film fait référence à la phrase écrite sur le bandeau présidentiel équatorien)

Nous vous laissons découvrir la bande annonce du film et la vidéo du financement participatif, permettant de pré-acheter le dvd : https://www.touscoprod.com/fr/ecuador

ecuador.jpg

LE PROJET :

L'Équateur est un pays connu de tous, avec ses îles Galápagos, ses volcans, son chocolat, son café, ses roses et ses chapeaux de Panama... Mais ce petit pays d'Amérique du Sud fait preuve d'une originalité politique et économique malheureusement trop méconnue. Notre idée ? Faire découvrir et comprendre ce que sont la "Révolution Citoyenne" et le "Buen Vivir" à travers un voyage du Nord au Sud, de la côte à la sierra, à la rencontre d'une population multiethnique et multiculturelle.

Les événements qui animent l'Équateur sont des sources de réflexion importantes sur la situation de la France actuelle. A l'image des élections présidentielles qui auront lieu en Équateur en Février et en France en Mai, le documentaire crée des ponts entre ces deux pays très différents et pourtant très liés !

UN FINANCEMENT PARTICIPATIF, POURQUOI ?

Nous sommes deux français et un équatorien: François, Florian et Matias. Jeunes et indépendants, nous avançons depuis maintenant 3 ans avec notre argent et beaucoup de motivation. Mais pour que le film soit achevé dans de bonnes conditions et pour qu'il soit diffusé, il nous faut plus de moyens !

Pourquoi ? Pour l'achat des images d'archives, de la musique, les frais d'inscriptions en festivals et les frais de communication (fabrication des supports de diffusion, affiches, flyers, déplacements...), payer des professionnels spécifiques pour le calibrage du son et de la couleur, etc. Les frais sont donc importants et toute aide est bonne à prendre !

POUR NOUS AIDER ?

Lien du financement participatif: https://www.touscoprod.com/fr/ecuador (jusqu'au 16 avril)

Pour toutes questions, demandes d'information, ou pour nous proposer votre aide, qui sera la bienvenue, une seule adresse: projet.ecuador@gmail.com

mardi 28 février 2017

Appel à films sur le thème de la critique sociale

Dans le cadre du festival de films libres de critique sociale, qui se tiendra les 12, 13 et 14 mai 2017, au cinéma l’Univers à Lille, le collectif Lent Ciné lance un appel à films.

appellccs1.jpg

Collectif de production audiovisuelle au sein des Objecteurs de Croissance de Lille, Lent ciné se donne pour objectif la création d’œuvres qui font réfléchir, dans le but d’essaimer les idées de la décroissance, mais aussi le partage de savoir, notamment technique, pour permettre au plus grand nombre de s’exprimer.

Cette année, Lent ciné organise son premier festival de films. Pendant trois jours, nous diffuserons les œuvres retenues sur le thème de la critique sociale, dans lesquelles seront mis en avant des points de vue en images sur d’autres manières de penser la société. Notamment à travers les luttes contre le capitalisme et son monde, contre toutes les formes d’oppression et de domination, et pour la décolonisation des imaginaires. Documentaire, fiction, animation, toutes formes cinématographiques sont les bienvenues, sans limite de temps.

Nous souhaitons avec ce festival prendre le temps de discuter, se confronter, découvrir, se laisser surprendre, réfléchir. Toutes les séances seront accompagnées, et nous inviterons quelques membres de l’équipe des films.

Conditions :

  • L’inscription et la participation sont gratuites.
  • L’inscription se fait en ligne sur le site www.lentcine.oclille.fr.
  • La date limite d’inscription est le vendredi 10 mars 2017 à minuit.
  • Sans limite de temps.
  • Les films proposés devront être libres de droit.
  • Les films sont à soumettre via une plate-forme d’hébergement vidéo ou de fichiers ou sur support physique. Si vous voulez nous envoyer un support physique, merci de nous contacter par mail.

Pour plus de renseignements, rendez-vous ici !

jeudi 23 février 2017

Documentaire sur grand écran publie une lettre ouverte au CNC

Lettre ouverte à Frédérique Bredin, présidente du CNC

QUE VIVE LE DOCUMENTAIRE SUR GRAND ECRAN !

A sa création en 1992, Documentaire sur grand écran (DSGE) se donnait pour mission l’aide au retour du cinéma documentaire en salles. Aujourd’hui, après des années d’un travail de distribution et de diffusion, c’est près d’une centaine de films documentaires qui sortent en salles chaque année. Pour autant rien n’est acquis, et le grand écran reste un enjeu essentiel pour la rencontre des films documentaires avec les publics.

C’est dans ce contexte que Documentaire sur grand écran a -plus que jamais- un rôle essentiel à jouer. Tant par le travail d’accompagnement de nouveaux films, par la sortie des documentaires de patrimoine, par le travail de formation de programmateurs ou d’exploitants. DSGE continue d’assurer le lien indispensable entre les auteurs, l’histoire du genre et le public en salles. Tous les professionnels le savent : la distribution et l’exploitation en salles d’un film documentaire se travaillent toujours d’une façon singulière et l’accompagnement du film est la clé de la réussite de sa sortie.

Or, depuis un an, notre principal financeur, le CNC, nous exhorte à mutualiser nos activités avec diverses associations actives, elles, sur d’autres terrains du champ du documentaire. A défaut d’obtempérer, l’association est menacée d’une très lourde diminution de la subvention du CNC, qui pourrait signifier sa disparition à brève échéance.

Ceci, au moment même où le CNC est missionné par le ministère de la Culture pour mettre en chantier -avant les élections- une « Cinémathèque du documentaire ». Ce projet, initié par la SCAM, réunit des structures travaillant sur la diffusion et l’information en ligne, la télévision et les bibliothèques : la SCAM, Images en Bibliothèques, la plateforme VOD Tënk, la Bibliothèque Publique d’Information, la Bibliothèque Nationale de France, le site ressources film-documentaire.fr… sous la houlette de la Direction du patrimoine cinématographique du CNC. Les salles de cinéma sont inexplicablement absentes du projet… Tout comme DSGE, alors que l’association est un parfait outil pour inscrire la diffusion en salles dans ce projet.

Nous nous alarmons de la portée de ces menaces qui pèsent sur une association dédiée à la promotion et à la diffusion du documentaire sur grand écran. Comment penser une cinémathèque qui se veut un réseau national de diffusion, sans y associer les salles de cinéma ? Serait-il question de cantonner le documentaire aux plateformes numériques, aux cinémathèques, à la télévision et aux bibliothèques ?

C’est pourquoi nous demandons au CNC :

- La levée des menaces qui pèsent sur l’avenir de l’association « Documentaire sur grand écran » - La participation de « Documentaire sur grand écran » au groupe de création de la « Cinémathèque du documentaire » - Le renforcement des moyens de l’association afin de mettre en œuvre des propositions constructives en direction des salles dans le cadre du projet de « Cinémathèque du documentaire »

Le conseil d’administration de Documentaire sur grand écran :

Annick PEIGNE-GIULY (journaliste, présidente de DSGE et de Corsica.Doc) Arlène GROFFE (exploitante, Ciné 104 Pantin) Colette PIAULT (cinéaste, anthropologue, cofondatrice de DSGE) Richard COPANS (réalisateur, producteur Les Films d’Ici) Maïté PELTIER (programmatrice, Festival Filmer le travail) François CAILLAT (réalisateur) Jean-Yves de LEPINAY (Président d’Images en bibliothèques) Gérard COLLAS (producteur, INA) Marie BALDUCCHI (productrice, Agat Films) Elena JIMENEZ (Cinémathèque de Tanger, Les Films de la Villa) Michèle SOULIGNAC (Directrice Périphérie) Jean-Michel AUSSEIL (co-fondateur de DSGE, administrateur du Festival CinéSalé)

Pour signer cette pétition, rendez-vous ici.

lundi 13 février 2017

14ème édition du festival Bobines sociales 2017 (Paris et région parisienne, du 19 au 26 février)

Cette 14ème édition du Festival Bobines Sociales vous propose une mosaïque de regards portés sur ces luttes qui sont aussi les nôtres, à travers des projections « hors les murs » et à La Bellevilloise.

Affiche2017_bobinessociales.png

Certains récupèrent, partagent, font du plein avec des riens.
D’autres traversent les océans pour fuir un monde invivable et échouent dans des camps qui ne le sont pas moins.
Quelques irréductibles font le choix de rester quand d’autres quittent leur univers sinistré.
Les uns saisissant les armes, d’autres empoignent les mots.
Du 19 au 26 février, à travers des projections « hors les murs » gratuites en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise, cette édition du Festival Bobines Sociales est une mosaïque de regards portés sur ces luttes qui sont aussi les nôtres.

Quelques films au programme :

Le programme est à retrouver ici !

mardi 7 février 2017

Appel à films pour le festival de cinéma politique de Buenos Aires (jusqu'au 22 février)

Le Festival international de cinéma politique, dont la 7ème édition se tiendra en mai prochain à Buenos Aires, est à la recherche de films pour sa prochaine programmation ! Vous avez jusqu'au 22 février pour proposer de films.

7_-FICIP-Convocatoria-copy.jpg

Le 7ème Festival international de cinéma politique (FICIP) se tiendra à Buenos Aires au mois de mai 2017, et propose de faire connaître et diffuser les œuvres cinématographiques autour du thème politique, étant entendu que chaque histoire, événement, combat, plainte sont des faits politiques qui nous traversent et qui concernent la communauté.
L'appel à films est ouvert aux longs, moyens et courts métrages, argentins ou internationaux, qui proposent un point de vue politique sur la société, qu'ils soient de fiction, documentaire, animation… terminés depuis le 1er janvier 2014.

Pour plus d'informations :

Pour enregistrer votre inscription, c'est ici !

- page 6 de 29 -