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Le Blog d’Autour du 1er mai

mercredi 28 avril 2021

Rencontre nationale du réseau Wresinski culture (en distanciel) - mai et juin 2021

Cette nouvelle rencontre du Réseau Wresinski culture, déclinée en quatre rendez-vous en ligne sera dédiée à la question de la dimension culturelle des droits humains. En quoi le respect et la reconnaissance des références et des pratiques culturelles des personnes renforcent-t-ils leur capacité à agir et à transformer leurs conditions de vie ? Si tous les champs de l’activité humaine sont concernés, c’est en partant des témoignages de personnes engagées sur trois thématiques – l’alimentation, le soin / la santé et le logement – que ces ateliers proposent d’avancer ensemble sur la compréhension de ces enjeux.

En collaboration avec les membres du Réseau Wresinski culture : Autour du 1er mai, Réseau culture 21, Culture du cœur, Les Restos du cœur, les Acteurs de la solidarité, la Possible échappée, le Centre des Monuments nationaux, la Fondation Emmaüs…

Tous les droits humains sont indivisibles et interdépendants. Cela signifie que l’on ne peut pas jouir pleinement d’un droit sans pouvoir exercer les autres. Leur dimension culturelle permet de développer des droits appropriés, quel que soit son contexte de vie. Tous les champs de l’activité humaine sont concernés. Nous ne vivons pas tous de la même façon, n’exerçons pas les mêmes pratiques, n’habitons pas les mêmes lieux.

Le respect des références et des pratiques culturelles de chacun est un droit qui se décline dans tous les aspects de la vie quotidienne, vie matérielle, comme vie intellectuelle ou spirituelle. C’est ce qu’on appelle l’exercice des droits culturels. Cet exercice permet de reconnaître la dignité des personnes dans l’expression de leurs pratiques culturelles aussi diverses soient elles et renforce leur capacité d’agir.

Pour cette nouvelle rencontre du Réseau Wresinski culture, nous avons choisi 3 domaines de vie essentiels pour les êtres humains : se loger, se nourrir, se soigner. L’enjeu est d’y présenter des expériences qui montrent à quel point le fait d’exprimer ce à quoi on donne sens permet à chacun de passer d’une position de passivité à une posture agissante, jusqu’à la transformation de ses conditions de vie.

En reconnaissant les personnes dans leur droit à exprimer leurs références culturelles et à en échanger avec les autres, nous espérons faire entendre à quel point la culture n’est pas un domaine réservé mais une dimension qui traverse tous les aspects de la vie et contribue à faire société, en favorisant l’émancipation de chacun.

Pour participer, complétez ici le formulaire d'inscription !

Au programme :

ALIMENTATION : mardi 18 mai 2021, de 14h à 17h

  • Hélène Tavera, Collectif 4C : « Comment développer un lien social et de convivialité par l’alimentation au sein d’un collectif d’habitants ? »
  • Benoit Guérard et Magali Ramel, Terre de Lorraine : « Reconnaître la dignité des personnes à travers une charte pour l’accessibilité à tous d’une alimentation de qualité ».
  • Jacqueline Schutz, Restos du Cœur : « Mettre en lumière comment les ateliers cuisine font émerger la dimension culturelle du droit à l’alimentation et leur articulation avec les différentes formes d’accompagnement proposés par les Restos du Cœur ».

SOIN – SANTÉ : jeudi 27 Mai 2021, de 14h à 17h

  • Anne-Sophie Baudchon, sage-femme, PMI département du Nord : « Prise en compte de la culture des patients dans la pratique de l’accompagnement périnatal, sortir de la prescription professionnelle pour entrer dans une interaction constructive avec les patients » et Marie-Laure Cadart, Médecin et anthropologue : « Reconnaissance de la culture de chaque femme au sein des crèches et PMI »
  • Didier Ménard, Place de la Santé : « Approche élargie de la santé visant à « faire de la médecine autrement » axée sur le bien-être des individus »
  • Emmanuelle Jouet, Laboratoire de recherche de Maison Blanche, Paris : « Développement du partenariat en santé dans le cadre d’un programme de recherche sur la pair-aidance, de nouvelles méthodes de formation impliquant des personnes vivant avec des maladies mentales en tant que formateurs et stagiaires. » accompagnée par une patiente-partenaire.

LOGEMENT : jeudi 10 Juin 2021, de 14h à 17h

  • Moncef Labidi, Café social : « Réflexion sur les logements partagés et création du concept de café social à Paris, lieu de lien social où se retrouvent des travailleurs immigrés »
  • Jean-Pierre Chrétien-Goni, Musée de la Migration : « Travail de mémoire dans un foyer de migrants à travers la création d’un musée éphémère, où l’on questionne la dignité dans le droit au logement »
  • Astrid Perroy, Habitat et Humanisme : « Sur la base d’exemples concrets, Astrid, accompagnée du bénévole encadrant, se propose de faire un retour sur l’impact de la culture dans les travaux d’entretien et aménagement des appartements »

SYNTHÈSE GÉNÉRALE : lundi 14 juin 2021, de 14h à 17h
Table ronde finale avec Mylène Bidault, Luc Carton, Jean-Pierre Chrétien-Goni et d’autres témoignages.

Pour participer, complétez ici le formulaire d'inscription !


Le Réseau Wresinski culture
Le Réseau Culture est une plate-forme d’échanges pour les acteurs culturels convaincus de l’importance de la culture comme levier de lutte contre l’exclusion. Il rassemble plus de 400 membres – musées, théâtres, BNF, Centre des monuments nationaux, ministères, mairies, départements, associations, artistes, membres d’ATD Quart Monde…

L’objectif est de partager les bonnes pratiques pour mettre en œuvre les droits culturels, notamment par la participation de tous à l’élaboration des projets. Cela conduit à des partenariats et à des actions de plaidoyer pour la reconnaissance de la culture comme un droit essentiel, créateur de lien social. Une journée nationale est organisée tous les dix-huit mois.

Téléchargez ici le programme détaillé et les intervenant-e-s de chaque session.

mardi 6 avril 2021

Occupation du théâtre de Tulle

Depuis le 15 mars, le théâtre de Tulle est occupé, dans la lignée du mouvement national d'occupation des lieux de culture initié à l'Odéon, pour revendiquer notamment le retrait de la reforme de l'assurance chômage, un plan de soutien massif à l'emploi culturel et la reprise de l'activité culturelle. Vous pouvez lire ici le communiqué complet publié lors du lancement de l'occupation, et ici le dernier communiqué paru.

Un programme est proposé : plusieurs assemblées générales, les vendredis de la colère contre la réforme de l'assurance chômage, des temps de débat "agora" thématiques, et une programmation artistique. Rendez-vous sur la page Facebook du mouvement pour connaître le programme et rejoindre la mobilisation.

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vendredi 2 avril 2021

Appel à (références de) films : constituons la mémoire filmée de l'ESS

De nombreux films témoignent de l’existence des mouvements sociaux et des questionnements de la société : les recenser pour ne pas en perdre la trace, concevoir des fiches documentaires qui renvoient vers les sociétés de production et/ou de distribution afin de permettre aux mouvements d’éducation populaire de les programmer en respectant les droits de leurs auteurs et autrices, telles sont les pratiques que met en œuvre l’association Autour du 1er mai depuis sa création.

Notre association accompagne depuis 15 ans les pas de l’économie sociale et solidaire (ESS) en répertoriant et en soutenant la programmation des films qui témoignent de sa vitalité, de ses propositions de transformation sociale et de ses différents modes d’organisation.

Vous QUI ÊTES ACTEURS ET ACTRICES de cette économie…
… qui favorise l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi,
… qui développe une agriculture durable,
… qui participe à la revitalisation des quartiers et des territoires en difficultés,
… qui s’attache à développer le pouvoir d’agir de chacun-e,

VOUS CONNAISSEZ certainement des films qui contribuent à en faire découvrir la dynamique émancipatrice, ainsi que sa dimension citoyenne et participative.

Autour du 1er mai souhaite les recenser et aider à les valoriser !

Vous pouvez nous envoyer les références de films sur l’ESS qu’il vous semble important d’intégrer à notre base de données afin de contribuer à pouvoir ensuite les faire découvrir à un public élargi. Vous pouvez aussi nous transmettre des contacts de cinéastes ou de sociétés de production et de distribution qui travaillent sur ces thématiques et à qui nous pourrions présenter notre projet. En effet, cette collecte de la mémoire filmée de l’ESS vise à recenser un spectre très large de films qui témoignent du chemin parcouru, de l’invention des coopératives et mutuelles au 19è siècle jusqu’à la dimension transformatrice de l’ESS et de sa capacité à inventer un monde juste et durable.

Merci d’avance pour vos suggestions !

Si vous souhaitez diffuser cet appel à films, vous pouvez le télécharger ici !

Pour nous contacter et en savoir plus sur le projet :
Sophie Gergaud : 06 830 173 33
sophie.gergaud[at)autourdu1ermai.fr

mercredi 31 mars 2021

Débat en visioconférence autour du livre « L’Economie Sociale et Solidaire : la clé des possibles »

L’association des lecteurs d’Alternatives Économiques organise un débat en visioconférence le mercredi 7 avril de 17h30 à 19h, autour du livre de Thierry Jeantet paru dans la collection Mondes en Transitions.

Dans un contexte inédit de crise sanitaire, mais aussi économique, sociale, climatique, l’économie sociale et solidaire (ESS) est-elle capable d’insuffler une transformation en profondeur de l’économie et de la société ? Pour Thierry Jeantet, auteur du récent ouvrage L’économie sociale et solidaire : la clé des possibles, l’ESS est déjà à l’œuvre, à toutes les échelles, pour répondre aux grands défis contemporains. Elle doit maintenant gagner en ampleur, se réformer, innover, pour entraîner la grande transition dont nous avons besoin, fondée sur des valeurs de solidarité et d’humanité. Débat autour de son livre.

Avec :

  • Thierry JEANTET : Président de la Fondation AG2R La Mondiale, auteur de « L’ESS, la clé des possibles » (collection Mondes en transitions, éditions Les Petits Matins, 2021)
  • Denis CLERC : Fondateur d’Alternatives Economiques, auteur de « Défricher l’économie » (éditions Le Bord de l’Eau, 2020)
  • Sylvie ERRARD : gérante de la SCOP Crescendo
  • Pauline EFFA : Coordonnatrice de l’ONG Partenariat France-Afrique pour le Co-développement ;
  • Rodolphe JOIGNE : Directeur Général de la CRESS Normandie
  • Débat par Aurélie CHOMPRET, Association des lecteurs d’Alternatives Economiques

Pour vous inscrire : cliquez ici
Présentation complète de la rencontre téléchargeable ici !

Partenaires de ce débat : Association des lecteurs d’Alternatives Economiques, Fondation du Crédit Coopératif, Labo de l’ESS et ESS France.

mardi 30 mars 2021

38èmes rencontres du cinéma latino-américain (24 mars - 30 avril 2021)

Les Rencontres du cinéma latino-américain se tiennent en ce moment, et jusqu'au 30 avril 2021, en ligne sur la plateforme Festhome. Au programme, des rendez-vous autour d’une projection suivie d’une rencontre avec la ou le réalisateur-trice, des films en VOD (vidéo à la demande), des films gratuits… Et cette année, le comité Bordeaux-Gironde de France Amérique latine (FAL33) fête ses 40 ans d’existence, aussi les Rencontres mettront-elles l’accent sur les solidarités, le collectif, le faire ensemble !

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En 2019, nous avons rencontré et sympathisé avec l'équipe de FAL33. Nous avons le même regard sur le cinéma, outil de questionnement et de transformation du monde, de lien social… Et nous travaillons donc régulièrement ensemble. Vous avez notamment découvert leur travail lors de plusieurs séances de Rencontres cinéma et société 2020. Nous sommes donc heureux de relayer auprès de vous la belle programmation de ce festival. Cette année encore, nous n'aurons pas le plaisir de nous retrouver en salles, mais profitons-en pour assister à ce festival, quel que soit notre origine géographique !

Le programme des Rencontres latinos est à découvrir ici !

mardi 19 janvier 2021

Rencontre autour de la plateforme Solidarités créatives - 23 janvier de 14h30 à 16h.

Autour du 1er mai participe à la plateforme Solidarités créatives, qui s'adresse aux acteurs et habitants du 11ème arrondissement de Paris, engagés pour une société plus juste et écologiquement responsable. Les membres de la plateforme vous invitent à une rencontre, virtuelle, le samedi 23 janvier de 14h30 à 16h00, pour faire connaissance, échanger, et éventuellement nous rejoindre !

La plateforme Solidarités Créatives 11e s'adresse aux acteurs et habitants du 11ème, engagés pour une société plus juste et écologiquement responsable, qui souhaitent s'entraider et développer des coopérations entre eux dans le respect d'une charte de valeurs communes. N'hésitez pas à nous rejoindre !

Elle est aussi un espace pour "se rencontrer " (on espère physiquement pour bientôt !) : tisser des liens, voir les complémentarités, mutualiser des ressources, s'inspirer des projets des uns et des autres, inventer des actions communes.

Nous vous invitons à la 2ème Visio Rencontre Solidarités Créatives 11 qui a lieu le samedi 23 Janvier 2021 de 14h30 à 16h au cours de laquelle il s'agira de :

  • Faire connaissance, au travers notamment de vos aspirations et projets pour 2021
  • Voir les synergies possibles et inventer les formes concrètes qu'elles pourraient prendre dans le 11ème.

Voici le lien qui vous permettra d'y accéder :

Sujet : Visio Rencontres Solidarités créatives 11
Heure : 23 janv. 2021 02:30 PM Paris
Participer à la réunion Zoom : https://us02web.zoom.us/j/86043169208?pwd=cmhZcHVURFhLWGpKdEVzNmtoQ21hdz09

mercredi 16 décembre 2020

Appel à financement participatif : Utopia, un lieu culturel écolo à Paris Librairie-expo-débats

Le Mouvement Utopia lance un appel à finacement participatif pour ouvrir Utopia, un nouveau lieu culturel à Paris, dédiés aux questions écologiques. Nous nous permettons de relayer ici leur communiqué.

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Utopia pour une société du "buen vivir". Nous souhaitons proposer des ouvrages, des expositions et des débats traitant des grands enjeux écologiques : climat et biodiversité, énergie, agroécologie, « communs », etc. Nous envisageons également d'organiser des moments de réflexions et d'écritures collectives sur ces thématiques. À l’heure où la planète risque de basculer dans l’irréversible, il est urgent de bousculer les imaginaires et de proposer un nouveau récit. Utopia s’inscrit dans cette perspective heureuse.

Une démarche ancrée dans l'éducation populaire. Nous nous engageons aussi à faire « vivre » ce lieu Utopia autant que possible en organisant plusieurs fois par mois un événement avec un auteur / une autrice, un.e intellectuelle ou un.e artiste. Côté librairie, nous proposerons livres d'occasion, les livres des Editions Utopia et les grandes références de l'écologie politique. ....et nous privilégierons les ouvrages avec des prix de vente accessibles ! Autant vous dire que nous aurons bien besoin de votre aide pour boucler le modèle économique…

Le mouvement Utopia. Utopia est une association d’éducation populaire qui vise notamment à élaborer un projet de société fraternel, écologiquement soutenable et convivial dont l’objectif est le « buen vivir ». L’association a également pour objet d’agir comme un trait d’union, une passerelle entre les acteurs de la société civile, du monde politique et institutionnel, du monde intellectuel et du monde artistique et culturel. Le Mouvement Utopia est agréé Jeunesse et Education Populaire et membre de la Ligue de l’Enseignement Paris. Nous organisons des conférences mensuelles depuis 15 ans et notre maison d’Edition a 10 ans d’existence. Elle est devenue une référence sur la scène écologiste en proposant des livres à prix bas (entre 4 euros et 12 euros) avec des tirages relativement élevés pour ce genre d’ouvrage : entre 2 000 et 10 000 exemplaires. Nous nous appuyons sur un diffuseur et un distributeur (CED diffusion et Daudin distribution).

La mise en place de ce lieu bouillonnant serait donc en cohérence et en continuité avec l’ensemble des projets que nous portons.

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Pour soutenir ce projet, rendez-vous ici !

vendredi 9 octobre 2020

Appel à communication "Archives en mouvement : les 20 ans du CODHOS"

Depuis la création en 2001 du Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale (CODHOS), les sources de l’histoire sociale se sont extraordinairement élargies en changeant de nature et de support.

Parallèlement à la production de nouvelles archives, notamment numériques, de nouvelles formes de mobilisations viennent bousculer les organisations ouvrières, syndicales et politiques au sein desquelles persistent néanmoins les modes traditionnels d’expression et d’intervention publique.

Ces évolutions importantes, dont les prodromes se situent dans l'après-68, se sont manifestées à l'orée des années 1980 en s’accélérant dans la période 1995-2001. Elles ont complètement bouleversé la manière d'interroger et d'analyser le champ de l'histoire ouvrière et sociale par les chercheur·e·s (historien·ne·s, sociologues, politistes, économistes, etc.) et obligé les archivistes à de nouvelles politiques et techniques de collecte, de conservation et de valorisation des fonds. L'incidence première s'est traduite dans le champ sémantique par l’évolution, voire la substitution, des terminologies : « histoire du mouvement ouvrier » vers « histoire sociale », « histoire des mouvements sociaux » vers « histoire populaire ». Dans le domaine de l’archivistique et de la conservation documentaire, le changement principal concerne ces documents nativement numériques, désormais incontournables. Les données du web et les réseaux sociaux sont devenus des sources primaires au même titre que les « archives traditionnelles » (archives papier, orales, audiovisuelles). Les campagnes de numérisation de fonds d’archives se sont également multipliées, souvent dans le cadre de projets collectifs, nationaux ou internationaux qui produisent des données de la recherche rendues accessibles au grand public.

Le développement et la progressive professionnalisation des centres d’archives et de documentation « militants » (liés par exemple à des partis ou à des syndicats) est aussi à souligner. Aux archives de la répression (archives de police en particulier) largement mobilisées autrefois par les historien·ne·s du social et aux « archives pour la recherche » collectées et mises à disposition par les établissements universitaires, s’ajoutent désormais celles traitées et valorisées par les services d'archives des producteurs eux-mêmes.

À l'occasion de son vingtième anniversaire, le CODHOS, dont les membres vivent et accompagnent au quotidien ces bouleversements, organise deux journées d’études pluridisciplinaires autour des sources de l’histoire sociale. Elles seront l’occasion de poursuivre les missions qu'il s'est fixées lors de sa création : organiser et favoriser les rencontres et les échanges entre chercheur·e·s en sciences sociales et archivistes, bibliothécaires, documentalistes et autres professionnel·le·s de la conservation, sur cette relation entre l’événement social et historique, l’archive produite et l’utilisation qui en est faite.

Il sera demandé aux intervenant·e·s d’entreprendre une démarche réflexive sur leur « pratique des archives » afin de répondre à un certain nombre de questions. Quelles opportunités de recherches le foisonnement de nouvelles sources a-t-il permis et favorisé ? Dans quelle mesure ces archives mises à disposition, ainsi que les outils innovants développés pour les signaler et les mobiliser, ont-ils contribué au renouvellement des questionnements et objets de recherche ? Ces mutations ont-elles participé, et de quelle manière, au décloisonnement des disciplines ? L’accès à des «  archives inédites » (notamment nées numériques) a-t-il modifié le regard porté sur les mouvements sociaux qui les produisent et plus largement sur le monde militant ? La difficulté d’accès à certaines sources, voire leur absence, seront également interrogées, de même que la surabondance de données disponibles sur Internet qui, non traitées ou mal référencées, ont pu impacter travaux des chercher.e.s.

Comment les professionnel·le·s qui travaillent dans des institutions publiques et privées ont-il·elle·s pris en compte ces évolutions ? Comment relèvent-t-il·elle·s les défis qu’elles impliquent ? Comment établissent-il·elle·s leurs priorités ? Quels dialogues ont-il·elle·s noué avec les producteur·rice·s de ces archives (militant·e·s politiques, syndicaux et associatifs, entre autres), les chercheur·e·s et les autres publics (journalistes, écrivain·ne·s, documentaristes, particuliers passionnés d’histoire) autour de ces problématiques ? Ils ou elles pourront étayer leurs réflexions sur la collecte, le traitement et la mise à disposition des sources d’histoire sociale en présentant des travaux et projets à partir de fonds concernés par les thématiques choisies et au-delà.

Sous forme de tables rondes, professionnel·le·s et usager·ère·s des archives seront invité·e·s à échanger sur ces questions à partir de sources relevant de quatre thématiques « emblématiques » pour l’histoire ouvrière et sociale qui ont suscité ces dernières années des travaux novateurs :

1- le travail (conditions de travail et santé, désindustrialisation, environnement, genre, précarisation, etc.)
2- le cadre de vie (logement, éducation, temps libre, protection sociale, etc.)
3- les mobilisations (luttes syndicales, le rapport au politique, nouvelles formes de mobilisation notamment les ZAD, Nuits debout, les Gilets jaunes, #metoo, etc.)
4- l’international (circulation des personnes et des idées, migrations, solidarités, globalisation, etc.).

Modalités de proposition
Les propositions de communication, rédigées en français ou en anglais, devront comporter un titre et un bref résumé de la communication (5 000 caractères espaces compris). Elles seront envoyées au plus tard 1er décembre 2020 à l’adresse suivante : a.mazet@ihs.cgt.fr

Comité scientifique :
Barbara Bonazzi (Centre d’histoire sociale des mondes contemporains, CNRS), Virginie Hébrard (Bibliothèque d’histoire sociale La Souvarine, AD 92), Ioanna Kasapi (Cité des Mémoires étudiantes), Eric Lafon (Musée de l’histoire vivante), Jean-Philippe Legois (Cité des Mémoires étudiantes), Stéphanie Legrand (Autour du 1er mai), Aurélie Mazet (Institut CGT d’histoire sociale), Thierry Mérel (Fondation Jean-Jaurès), Anne-Marie Pavillard (Archives du féminisme), Tatiana Sagatni (Institut CGT d’histoire sociale Mines-Énergie), Hèlene Saudrais (Archives CFDT), Rossana Vaccaro (GED-Campus Condorcet), Franck Veyron (La Contemporaine).

Partenariats (liste non définitive): 

  • Archives CFDT
  • Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1/CNRS)
  • Fondations Jean-Jaurès
  • Grand équipement documentaire (GED) - Campus Condorcet

Lieu 

  • Auditorium du Centre des Colloques du Campus Condorcet, Place du Front Populaire 93322 Aubervilliers

Dates :

  • 10-11 juin 2021

Contacts :

  • Rossana VACCARO, coordinatrice des référents, Service Soutien à la recherche et à l'innovation, GED-Campus Condorcet/CHS - rossana.vaccaro@campus-condorcet.fr
  • Aurélie MAZET, responsable des archives confédérales à l’IHS CGT - a.mazet@ihs.cgt.fr

mercredi 30 septembre 2020

Parution de l'ouvrage "Pour une médecine sociale"

Nous avions reçu le docteur Didier Ménard lors de notre séminaire à l'occasion de l'Université d'été citoyenne solidaire et rebelle en 2018. C'est parce que nous avions été convaincus par ses propos et son action que nous nous permettons de relayer auprès de vous aujourd'hui la parution de son ouvrage "Pour une médecine sociale".

Le livre
Ce livre, résolument militant et nourri par l’expérience de terrain du docteur Didier Ménard, révèle la crise du système de soins libéral plombé par une idéologie conservatrice et une économie à la dérive.

Au fil des pages, Didier Ménard revient sur son parcours atypique et sa pratique engagée de la médecine sociale au cœur d’un quartier populaire : le Franc-Moisin à Saint-Denis (93). Et on découvre comment l’institution politique a cherché, réforme après réforme, à éloigner soignés et soignants. Mais on voit apparaître, grâce à l’engagement d’hommes et de femmes aux valeurs humanistes, la possibilité d’une solution pour une politique de santé cohérente, adaptée au besoin de la population sur un territoire.

Défendue et développée par l’Association communautaire santé bien-être (ACSBE),la médecine sociale est observée par les politiques de tous bords depuis quarante ans. Alors que le pays a été touché par une crise sanitaire sans précédent, il est temps de retracer une partie de son histoire et de reconnaître, enfin, l’efficacité de la santé communautaire.

L'auteur
Didier Ménard a exercé pendant trente-cinq ans la médecine générale à la cité du Franc-Moisin (Seine-Saint-Denis). Il est président du centre de santé communautaire, La Place Santé, membre du bureau d’AVECsanté et président de la fédération régionale d’Île-de-France des maisons de santé pluriprofessionnelles. Il a été président – et viceprésident – du Syndicat de la médecine générale de 2006 à 2014.

Éditions Anne Carrière
En librairie le 23/10/2020
176 pages • 17€

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vendredi 24 juillet 2020

Journées Eric Rohmer – Étoiles-étoiles – Tulle 1920-2020

En 2020 pour le centenaire de la naissance du cinéaste, Tulle se fait Rohmérienne et propose du 16 au 20 septembre des projections et des rencontres.

Au programme : rohmer-tulle-092020.PNG

Mercredi 16 septembre

  • 18h00 - Librairie Trarieux : présentation par Noël Herpe de Le Sel du présent (éditions Capricci). 200 textes inédits écrits par Eric Rohmer qui permettent de le découvrir plus incisif que jamais. Ces textes ont été recueillis et édités par Noël Herpe à l’occasion des 100 ans de la naissance du cinéaste.
  • 20h45 - Cinéma VEO : Le Genou de Claire

Jeudi 17 septembre

  • Matin - À Brive - cinéma le Rex (sous réserve) : projection de L’Anglaise et le Duc, à destination notamment de la classe d’option cinéma du lycée d’Arsonval.
  • 14h-16h, dans la paille à Chanteix (Boite en zinc) : rencontre « De la bobine à la vache : pour les financements, même combat ». Avec Marc Sandberg, historien de l’économie du cinéma, Françoise Etchegaray cinéaste et productrice, Jean Mouzat, agriculteur et ancien président du MODEF, Diane Baratier, réalisatrice. Est-ce parce que le cinéma a produit bon nombre de navets que nous osons ce rapprochement entre les financements de l’industrie cinématographique et ceux de l’agriculture ? Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous rejoindre pour ce rendez-vous en campagne (Chanteix).
  • 18h : projection dans la paille à Chanteix (Boite en zinc) : de Le Rayon vert, Invitées Rosette, Lisa Garcia-Heredia.
  • 21h - Cinéma VEO : L'Anglaise et le Duc - Invités Jean-Claude Dreyfus, Rosette, Mary Stephen, Diane Baratier, Pascal Ribier.

Vendredi 18 septembre

  • 10h30 - librairie Préférences : Présentation de l’ouvrage - Contes des 1000 et un Rohmer de Françoise Etchegaray (éditions Exils).
  • 12h - 95 rue de la Barrière : dévoilement de la plaque "Éric Rohmer"», au fronton de la maison familiale. Avec la famille Schérer et les Copains de la Barrière. Buffet.
  • 15h - Cinéma VEO : À propos de la fabrique de L'Anglaise et le duc, par Diane Baratier, avec Pascal Ribier, Françoise Etchegaray et Jean-Claude Dreyfus (sous réserve).
  • Rencontre suivie de la projection à 17h30 de La Marquise d'O, avec Marie-Christine Barrault et Françoise Etchegaray.
  • 21h15 - Cinéma VEO : Conte d'été - Invités Melvil Poupaud, Françoise Etchegaray, Diane Baratier, Mary Stephen, Pascal Ribier. Précédé d’un court métrage présenté par des personnes en situation de handicap, avec l’ADAPEI de la Corrèze et Diane Baratier.

Samedi 19 septembre

  • 14h15 - Cinéma VEO : rencontre avec Philippe Fauvel, enseignant-chercheur et critique aux Cahiers du cinéma sur « Éric Rohmer, un cinéma tout en littérature et en musique ».
  • 16h30 - Cinéma VEO : La fabrique de Conte d'été, présenté par Françoise Etchegaray.
  • 21h15 - Cinéma VEO : Pauline à la plage - Invités Arielle Dombasle, Amanda Langlet et Georges Prat.

Dimanche 20 septembre

  • 10h45 : Passion de Ryusuke Hamaguchi, en présence du réalisateur (sous réserve).
  • 14h - Cinéma VEO : rencontre « Rohmer et la Corrèze » par Diane Baratier et lecture de « Et si Tutela venait de Tulle » de Maurice Schérer par Laurent Schérer.
  • 15h30 : Trois aventures de Brooke de Yuan Qing, invités Yuan Qing (sous réserve), Mingming Li.
  • Suivie de la rencontre Ces jeunes cinéastes amoureux d'Éric Rohmer. Invités Ryusuke Hamaguchi (sous réserve), Mary Stephen, Yuan Qing (sous réserve), Mingming Li. Projection en introduction du court métrage réalisé par Jean-Luc Godard pour la Cinémathèque Française.
  • 18h45 : clôture avec L’Arbre, le maire et la médiathèque. Invités Arielle Dombasle, Mary Stephen, Pascal Ribier.

Le programme complet est à télécharger ici !

mardi 16 juin 2020

Visio-rencontre avec Didier Fassin : COVID19 - Pauvres & racisés, la double peine ? (mercredi 17 juin)

La Ligue des droits de l'Homme Paris 10/11 vous propose une visio-rencontre avec Didier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin : COVID19 - Pauvres & racisés, la double peine ?, le mercredi 17 juin 2020 à 20h00.

La crise sanitaire a été un révélateur de plus de l'abandon des minorités racisées. Malgré l'absence de statistiques ethniques, on constate que ce sont ces populations qui paient le plus lourd tribut à la crise. Conséquence d'un racisme systémique ?

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Didier Fassin est directeur d’études à l’EHESS et professeur à Princeton University. Titulaire de la chaire annuelle de santé publique au Collège de France, sa leçon inaugurale était intitulée L’inégalité des vies. Ses derniers livres sont La Vie. Mode d’emploi critique (Seuil, 2018) et Mort d’un voyageur. Une contre-enquête (Seuil, 2020).

Pour accéder à la visio-rencontre, le 17 juin à 20h00, contactez : paris.10.11(arobase)ldh-france.org

mercredi 13 mai 2020

Douce France - projection en e-cinéma le 14 mai

Tant que les cinémas restent fermés, il existe une solution pour voir des films et en discuter ensemble : la salle de cinéma virtuelle proposée par la 25ème heure. Des séances de cinéma en ligne sont organisées, auxquelles vous pouvez accéder selon votre géolocalisation, et ensuite assister, parfois, à une rencontre-débat. Demain, le 14 mai à 20h15, pour les habitants du 95, sera proposée une projection du film Douce France, de Geoffrey Couanon, suivie d'une rencontre avec le réalisateur. Cette séance est proposée par le cinéma Utopia de Saint-Ouen l'aumône

Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. A l’initiative de 3 de leurs professeurs, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique de bétonner les terres agricoles proches de chez eux. Mais peut-on avoir le pouvoir d’agir sur un territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces néo-citoyens nous emmènent à la rencontre d'habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d'agriculteurs et même d'élus de l'Assemblée Nationale. Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre !

RDV demain à 20h15 sur le site de la 25ème heure !

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jeudi 30 avril 2020

À propos du 1er mai - Rémue mémoire proposé par Mémoire à vif

En cette veille de 1er mai, nous partageons avec vous un petit Remue-mémoire sur les origines du 1er Mai, proposé par l'association Mémoire à vif, à Limoges.

Retrouvez ici ce document !

vendredi 20 mars 2020

Quelques films à voir en ligne…

Voici une petite liste de ressources disponibles en ligne, mises à disposition de tous en cette période de confinement…

  • IDFA Amsterdam : le Festival international du documentaire d'Amsterdam donne accès à plus de 300 films : liste ici
  • Ina : Madelen, la nouvelle offre de video en streaming de l'Ina, est offerte pendant trois mois.
  • Peuple et culture Corrèze : retrouvez sur la chaîne Youtube de PEC Corrèze les vidéos tournées par l'association
  • Forum des images : retrouvez le contenu numérique du Forum : des tables rondes, des master class, des leçons de cinéma…
  • De nombreux films également en accès libre sur Open Culture.
  • Cinédoc Paris Films Coop : 7 films expérimentaux en libre accès par semaine, déconfinés des collections, ici.
  • MK2 : chaque semaine, MK2 et Trois couleurs vous offrent une sélection de films gratuits.
  • UniversCiné : la plateforme VOD UniversCiné donnera accès gratuitement à cinq films primés par la Fondation Gan. Les cinéphiles pourront ainsi (re)découvrir cinq longs métrages les samedi 25 et dimanche 26 avril.
  • Documentaire sur grand écran : En attendant les jours meilleurs, Documentaire sur grand écran vous offre chaque semaine la possibilité de découvrir de nouvelles pépites de son catalogue, exceptionnellement accessibles en ligne.
  • CVB : Le Centre vidéo de Bruxelles vous propose de prendre un peu de recul. Tous les jeudis pour une durée d'une semaine, deux films du catalogue seront disponibles au visionnage en streaming. Un film issu de l'atelier de production documentaire et un film réalisé dans le secteur associatif. Des films qui se répondent autour d'une thématique commune. RDV ici.
  • Périphérie met exceptionnellement en ligne des films issus du dispositif Cinéastes en résidence et des Observatoires documentaires.
  • Les Yeux doc : Si vous êtes abonnés aux bibliothèques de la ville de Paris, vous pouvez consulter gratuitement les documentaires de la plateforme les Yeux doc
  • Les Amis de la terre mettent en ligne des documentaires qui mettent en lumière l'impact des énergies fossiles sur les populations, l'environnement et le climat, ici.
  • Opéra national de Paris : des captations vidéo de plusieurs productions emblématiques sont désormais accessibles en ligne
  • Philharmonie de Paris : visionnez en ligne de nombreux concerts.
  • economie.org : Quatre cycles de vidéos pour comprendre l'économie :
  • Otravia : 7 épisodes sur 7 entreprises éthiques, disponibles sur la plateforme Imago, en accès libre


jai_droit_tour_personnes.jpg J'ai droit à la parole, de Dominique Cabrera, visible en ce moment sur Documentaire sur grand écran

La liste sera enrichie au fil des jours…

Vous pouvez également consulter la liste établie par Images en bibliothèques : Voir des films gratuitement, légalement et librement !

Prenez soin de vous, restez chez vous…Voyage en sol majeur, visible sur Documentaire sur grand écran

lundi 9 mars 2020

Un écran - des droits : Cinq femmes ( 29 mars - 11h00)

Depuis le mois de janvier 2020, votre rendez-vous Ciné droits de l’homme a changé de nom ! Nous vous convions désormais aux projections rencontres "Un écran - des droits", que nous vous proposons désormais tous les derniers dimanches du mois, avec l’Observatoire international des prisons, Amnesty international, et toujours la fédération de Paris de la Ligue des droits de l’homme et les Écrans de Paris.

Nous vous donnons donc rendez-vous pour la prochaine séance dimanche 29 mars, pour la projection du film Cinq femmes, de Sandrine Lanno.

Cinq femmes, un espace clos, une parole qui se libère et circule librement au gré du temps qui passe : tel est le dispositif que j’ai voulu mettre en œuvre auprès de femmes détenues pour de lourdes peines au Centre Pénitentiaire Sud Francilien de Réau. Questionner leur rapport à la notion de l’attente, pénétrer le réel par l’entremise de la fiction pour faire exister cette minorité recluse et lui donner la parole, le temps d’un film, au-delà des murs opaques de la prison.

En présence de la réalisatrice et des protagonistes du film (sous réserve)

Rendez-vous dimanche 29 mars à 11h00
Au Cinéma Majestic Bastille
Infos et réservation ici !

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Et si on sortait du milieu des convaincus pour parler d'écologie ? Projection au Labo de l'ESS (10 mars 2020 - 19h00)

Le Labo de l’ESS vous propose de découvrir en avant-première les extraits du documentaire Douce France, un film réalisé par Geoffrey Couanon qui rend compte de l’enquête menée par des lycéens de Seine-Saint-Denis sur Europacity, le projet de centre commercial et parc de loisirs abandonné en novembre dernier en raison notamment de son impact écologique.

Au cours de la soirée, plusieurs extraits du documentaire, qui devrait sortir prochainement, vous seront projetés, afin de réfléchir ensemble au rôle que l'on peut avoir sur notre territoire.

La projection sera suivie d’un débat avec :

  • Geoffrey Couanon, réalisateur
  • Cyril de Koning, chargé de développement du groupement CARMA, projet alternatif à Europacity

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’étude-action "Agir contre la précarité alimentaire en favorisant l'accès pour tous à une alimentation de qualité" lancée par le Labo de l’ESS en juin 2019 et dont vous trouverez une présentation succincte ici.

RDV le 10 mars 2020 à 19h00
Au Labo de l'ESS, 5, rue Las Cases – 75007 Paris
Inscriptions ici

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vendredi 22 novembre 2019

La pauvreté sans clichés : le Festival cinéma d’ATD Quart Monde

Le Festival de cinéma « La pauvreté sans clichés » revient cette année les 6 et 7 décembre au cinéma Le Méliès de Montreuil. Créé en 2015 par ATD Quart Monde pour encourager la société à changer de regard sur la pauvreté, il propose chaque année des films et des documentaires qui ont su traiter les thématiques sociales de manière digne et juste.

Le Prix du Film d’ATD Quart Monde Dans le cadre du Festival « La pauvreté sans clichés », le prix du film d’ATD Quart Monde, récompense un film sorti en 2018-2019 qui a su rompre avec les clichés sur les pauvres et la pauvreté. Sa particularité tient en la composition de son jury qui rassemble des personnes ayant l’expérience de la pauvreté et des personnes engagées à leurs côtés. Au total, une soixantaine de personnes de Bordeaux, Lille, Limoges, Lyon, Marseille et Nancy ont participé cette année au jury.

L'Edition 2019 L’édition 2019, parrainée par Louis-Julien Petit, réalisateur du film Les Invisibles, fait la part belle à l’enfance en cette année anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Cette année, la remise du prix du film d’ATD Quart Monde, vendredi 6 décembre à 18h, sera suivie d’une table ronde sur le thème « Cinéma et pauvreté : regards croisés », animée par la journaliste Isabelle Giordano et en présence de Louis-Julien Petit, d’Adolpha Van Meerhaeghe et Marianne Garcia qui ont joué dans Les Invisibles, de Paddy Breathnach, réalisateur de Rosie Davis, film lauréat de l’édition 2019 du Festival « La pauvreté sans clichés » et de membres du jury.

Les films au programme :

  • Cyrano ou la petite valise, de Marie Frapin
  • Gosses de France, d’Andrea Rawlins-Gaston et de Caroline Le Hello
  • Rosie Davis, de Paddy Breathnach
  • Fahim, de Pierre-François Martin-Laval
  • A Lua Platz de Jérémy Gravayat

Rendez-vous les 6 et 7 décembre 2019
Au cinéma Le Méliès, Montreuil
Informations et programme ici

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mardi 12 novembre 2019

Cinéastes (autochtones), la souveraineté culturelle en action : parution du livre de Sophie Gergaud

Une fois n'est pas coutume, nous tenons à vous signaler ici la parution du livre de Sophie Gergaud : Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action. Ce livre nous a été présenté par Sophie le mois dernier, lors de la journée de clôture du Festival Ciné Alter'Natif, et nous nous faisons un plaisir de le relayer auprès de vous aujourd'hui, tant nous sommes persuadés de la qualité de cet ouvrage et de l'importance de le faire connaître.

cinéastes autochtones.PNG Dès ses débuts, le cinéma - et Hollywood au premier chef - a singulièrement façonné l’image des peuples autochtones (Premières Nations, Inuit, Aborigènes…) dans l’imaginaire collectif. L’évolution des moyens techniques et des rapports de domination ont rendu peu à peu possible l’émergence d’autres points de vue. Et depuis plusieurs décennies, les peuples autochtones de par le monde exigent le respect de leur droit à l’autoreprésentation et à l’expression directe, selon leurs propres termes.

Cette histoire longue et tumultueuse de la représentation des peuples autochtones à l’écran est l’histoire d’un art en mouvement et d’une lutte pour reconquérir une identité, filmer et diffuser ses propres histoires afin de rétablir des vérités et de s’octroyer le droit à l’imagination créative et innovante.

Docteure en anthropologie visuelle, Sophie Gergaud consacre l’essentiel de ses recherches aux cinémas autochtones et au rôle des médias communautaires dans la défense et l’affirmation du droit à l’autodétermination des peuples autochtones. Programmatrice et consultante, elle dirige le Festival Ciné Alter’Natif, consacré à la diffusion de films réalisés et/ou produits par des Autochtones.

Cinéastes autochtones : la souveraineté culturelle en action de Sophie Gergaud, WARM Editions, 224 p.
Parution : le 4 octobre 2019
Prix de vente public 20 €
Toutes les informations sur ce livre sont à retrouver ici

mardi 5 novembre 2019

Projection-rencontre « Des cultures et des villes, vers une agriculture urbaine » au Labo de l'ESS (28 novembre)

Dans le cadre d'une étude-action pour « Agir contre la précarité alimentaire en favorisant l’accès pour tous à une alimentation de qualité », le Labo de l'ESS, en partenariat avec l’association Autour du 1er mai, vous invite à la projection du film Des cultures et des villes, vers une agriculture urbaine, de Jean-Hugues Berrou.

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De Paris à New-York, qu’est-ce que les expériences qui fleurissent un peu partout ont à nous apprendre du rapport des villes à leur alimentation ? L’agriculture urbaine n’est-elle qu’une nouvelle mode marginale ou a-t-elle un rôle à jouer dans la construction de systèmes alimentaires durables et résilients ? Souvent qualifiée de « bobo », l’agriculture urbaine peut-elle être un levier de lutte contre la précarité alimentaire ?

La projection sera suivie d’un débat avec Jean-Hugues Berrou, réalisateur du documentaire, et Christine Aubry, ingénieure de recherche à l’INRA/AgroParisTech.

Rendez-vous le le 28 novembre de 19h à 21h30
Au Labo de l’ESS, 5, rue Las Cases – 75007 Paris
Informations et inscriptions ici !

jeudi 24 octobre 2019

Projection-rencontre "La Part des autres" au Labo de l'ESS (28 octobre)

Dans le cadre d'une étude-action pour « Agir contre la précarité alimentaire en favorisant l’accès pour tous à une alimentation de qualité », le Labo de l'ESS vous invite à la projection du film La Part des autres, de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage.

Ce film a été réalisé par le Réseau des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam) dans le cadre de leur projet Accessible visant à permettre un accès de tous à une alimentation de qualité et durable. Il interroge les conditions pour y parvenir à travers les témoignages de producteurs et de consommateurs livrant face caméra leur expérience et leur vécu.

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La projection sera suivie d’un débat avec Jean-Claude Balbot, référent des Civam en charge du projet Accessible.

Rendez-vous le le 28 octobre de 19h à 21h30
Au Labo de l’ESS, 5, rue Las Cases – 75007 Paris
Informations et inscriptions ici !

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